Football : Cristiano Ronaldo a tout raflé en 2016

Football : Cristiano Ronaldo a tout raflé en 2016
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Par Vincent Ménard
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Que retenir de l’année 2016 dans le monde du ballon rond ?

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Que retenir de l’année 2016 dans le monde du ballon rond ? La victoire du Portugal à l’Euro, l‘élection d’un nouveau patron à la tête de la FIFA et la onzième Ligue des champions remportée par le Real Madrid.

La “Undecima” pour le Real

En ce 28 mai, la capitale économique de l’Italie, Milan, devient la capitale européenne du football. Comme deux ans plus tôt, le Real et l’Atlético s’affrontent en finale de la Ligue des champions, et comme en 2014, les Merengue viennent à bout des Colchoneros. Cristiano Ronaldo inscrit le tir au but décisif pour la “Undecima”, la onzième “Coupe aux grandes oreilles” du Real, la première gagnée en tant qu’entraîneur par un certain Zinédine Zidane.

Une première pour le Portugal

Cristiano Ronaldo, on le retrouve un nouveau trophée dans les mains un mois et demi plus tard à l’issue de l’Euro. Au Stade de France, CR7 se blesse lors de la finale face aux Bleus, mais Eder enfile son costume de héros en prolongation pour offrir à la Seleçao son tout premier titre sur la scène internationale.

Griezmann devient Superman

“Le petit diable”, surnommé aussi “Grizou”, alias Antoine Griezmann, a perdu les finales de la Ligue des champions et de l’Euro. Mais il a fini meilleur joueur et meilleur buteur du tournoi en faisant trembler les filets à six reprises. Nouvelle coqueluche du public français, il achève l’année 2016 avec une troisième place au classement du Ballon d’Or derrière Lionel Messi et le grand vainqueur, Cristiano Ronaldo.

Des Dragons en feu

Dans l’Hexagone, les fans du Pays de Galles ont pu rugir de plaisir pour les Dragons. Première participation à un championnat d’Europe et superbe parcours à la clé pour Gareth Bale et ses coéquipiers qui atteignent, à la surprise générale, les demi-finales. C’est bien mieux que les Anglais, éliminés dès les huitièmes de finale par les Islandais.

Des Vikings en forme

Des Islandais, qui comme les Gallois, ont brillé dans les stades et en dehors, avec les chants de leurs supporteurs et leur fameux clapping qui a depuis fait bien des émules un peu partout à travers le continent. L‘épopée des Vikings s’arrête en quart de finale contre la France sur le score sévère de 5 buts à 2.

La chute de l’Empire d’Espagne

En 2014, les Espagnols avaient cédé leur couronne mondiale à l’Allemagne, mais ils étaient encore les doubles champions d’Europe sortants à leur arrivée en France. Leur rêve d’une passe de trois s‘évanouit contre l’Italie dès les huitièmes de finale. Fin d’une ère, fin de l’aventure aussi pour Vicente Del Bosque, contraint de laisser son poste de sélectionneur à Julen Lopetegui.

La Russie inquiète…

La prochaine Coupe du monde, en 2018, aura lieu en Russie, mais le pays organisateur ne présente pas toutes les garanties. Fantomatique, son équipe ne gagne pas un seul match à l’Euro. Et ses hooligans s’illustrent tristement à Marseille à l’occasion du choc contre l’Angleterre, que ce soit à l’intérieur du Stade Vélodrome ou à l’extérieur, sur le Vieux-Port. Depuis, Stanislav Tchertchessov a repris les rênes de la sélection en lieu et place de Leonid Sloutski.

Infantino devient le “boss” de la FIFA

Le nouveau visage de la FIFA, c’est lui, Gianni Infantino. Le 26 février dernier, ce juriste suisse, ancien bras droit de Michel Platini, est élu pour succèder à son compatriote Sepp Blatter. Sa mission : faire le ménage au sein de l’instance qui dirige la planète football. Une organisation minée depuis l’an passé par de multiples scandales de corruption.

Les ennuis de Platini

Fierté affichée par Gianni Infantino, volonté de laver son honneur pour Michel Platini. L’ancien meneur de jeu de l‘équipe de France ne voulait plus être président de l’UEFA, mais de la FIFA. Aujourd’hui, il n’est ni l’un, ni l’autre malgré son appel auprès du Tribunal arbitral du sport. Au lieu de six ans, il reste suspendu pendant quatre ans de toute activité liée au football pour avoir encaissé un chèque d’1,8 million d’euros signé par celui qui fut son allié avant d‘être son ennemi, Sepp Blatter, qui a lui écopé de six ans de suspension.

Ceferin à la tête de l’UEFA

Michel Platini mis sur la touche, l’UEFA, qui gère le football européen, s’est trouvé un nouveau patron en la personne d’Aleksander Ceferin. Un avocat inconnu du grand public qui était le président de la Fédération slovène et qui est désormais sur le devant de la scène.

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