Attentat d'Istanbul : Erdogan met en garde contre le risque de "polarisation"

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Par Euronews
Attentat d'Istanbul : Erdogan met en garde contre le risque de "polarisation"

L’attentat contre la discothèque d’Istanbul alimente le clivage politique et social en Turquie.

Aucun mode de vie n'est systématiquement menacé en Turquie

La presse est unanime pour condamner les “ennemis de l’humanité”, mais dans la société et au niveau politique les tensions sont palpables.

Le président Recep Tayyip Erdogan a prévenu que le but de l’attentat était de diviser le pays et a mis en garde contre un risque de “polarisation”.

Sur les réseaux sociaux, certains n’ont pas hésité à critiquer le style de vie des personnes tuées dans la boîte de nuit.

“Aucun mode de vie n’est systématiquement menacé en Turquie”, a répondu le chef de l’Etat. “Nous ne le permettrons jamais. Nous n’avons pas autorisé cela depuis notre arrivée au pouvoir il y a 14 ans. Quiconque clame le contraire doit le prouver avec des exemples concrets”.

Le Reina visé par l’attentat est une discothèque fréquentée par l‘élite laïque du pays. Des responables du principal parti d’opposition, le CHP, se sont rendus sur les lieux du drame, et ont indirectement mis en cause le pouvoir.

“En tant que Parti Républicain du Peuple, nous ne ferons jamais de la politique en nous mêlant de la croyance des gens ou de l’appartenance ethnique pour diriger le pays”, a réagi Cemal Canpolast, responsable du CHP à Istanbul.

L‘état d’urgence, instauré après le putsch manqué en juillet dernier, a été une nouvelle fois prolongé mardi soir par le Parlement turc. Il restera encore trois mois en vigueur.