Un club de golf sexiste va-t-il accueillir les JO de Tokyo ?

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Par Euronews
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Le scandale Kasumigaseki prend de l’ampleur au Japon, du nom du parcours de golf retenu pour accueillir les épreuves des Jeux olympiques de Tokyo 2020.

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Le scandale Kasumigaseki prend de l’ampleur au Japon, du nom du parcours de golf retenu pour accueillir les épreuves des Jeux olympiques de Tokyo 2020. La particularité ce de club ultra-select : il interdit aux femmes de posséder une carte de membre et de jouer le dimanche.

Derrière ses greens parfaitement tondus et ses équipements impeccables se cache en réalité un règlement discriminatoire qui a suscité les foudres de la présidente du Conseil Japonais du golf, Eiko Ohya.

Le Kasumigaseki Country Club est un club privé réservé à la haute société, et les gens normaux ne sont pas autorisés à y jouer, à moins d‘être invités par un membre. Les femmes ne sont pas autorisées à devenir des membres à part entière du club. Elles n’ont pas le droit de jouer le dimanche, et ne peuvent pas participer aux décisions stratégiques ni aux activités du club“ a regretté Eiko Ohya devant la presse.

Le Conseil a écrit au président du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach pour réclamer que les épreuves se déroulent au Wakasu Golf Links, un parcours plus proche du village olympique mais surtout selon eux d’avantage en phase avec les valeurs des Jeux.

Le processus de sélection du club me paraît étrange. J’ai du mal à comprendre qu’un club qui interdit aux femmes de devenir membres soit retenu pour les Jeux olympiques“ a pesté le vice-président du Conseil Japonais du golf Masayuki Tamaki.

Le Kasumigaseki “respecte toutes les exigences requises pour accueillir les Jeux olympiques“, a rétorqué via un communiqué le Comité organisateur japonais, qui assure rester “à l‘écoute de la discussion publique“.

Hiroshi Imaizumia, le responsable de ce club situé nord de la capitale nippone, a déclaré à l’AFP ne pas être opposé à un changement de sa politique, ajoutant : “nous devons vivre avec notre époque“. Ce n’est pas la première fois que le règlement discriminatoire d’un club de golf est pointé du doigt. Depuis l’an dernier, celui de Muirfield (Ecosse) ne peut plus accueillir le British Open. Il avait refusé d’accepter des femmes comme membres.

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