Corruption : l'UE met en garde la Roumanie

A Bruxelles, on s’inquiète de ce qui se passe en Roumanie. Car Bucarest a décidé d’alléger le code pénal pour des délits de corruption.
Marcos Sefcovic, chargé de l’Energie pour l’Union européenne, a ajouté que c‘était une
“question importante. Nous pensons, dit le vice-président de la Commission, qu’un retour en arrière sur la lutte contre la corruption envoie un très mauvais signal.”
L’opposition roumaine considère le décret comme une volonté de reprise en main de la justice par l’exécutif social-démocrate au pouvoir depuis moins d’un mois. Le président de la République, de centre-droit, s’associe aux critiques :
“Le problème est que l’on ne peut pas agir comme le gouvernement l’a fait dans un pays doté de l’Etat de droit, ce que la Roumanie est et veut rester”, dit Klaus Iohannis.
Cela pourrait permettre à de nombreux politiciens d‘échapper à des poursuites.Dépénalisation de faits de corruption : la grogne enfle en Roumanie https://t.co/Sq5IYLYv3dpic.twitter.com/ehb4l1bo8k
— euronews en français (@euronewsfr) 1 février 2017
Un ancien ministre jugé pour emplois fictifs.
— Pierre Alonso (@pierre_alonso) 1 février 2017
Des milliers de manifestants contre la corruption.
En Roumanie, heinhttps://t.co/IAHcvNLhsx