L’Irlandaise Marie Collins a dénoncé, mercredi 1er mars, le manque de coopération de la Curie.
L’Irlandaise Marie Collins a dénoncé, mercredi 1er mars, le manque de coopération de la Curie. Nommée en 2014 à la Commission, par le pape François, cette Irlandaise de 70 ans a subit les agressions d’un aumônier alors qu’elle n’avait que 13 ans.
“Il y a toujours des hommes au sein de l‘Église, dans la Curie, à Rome, dans l’administration de l‘Église, qui ont d’autres priorités que de travailler en coopérant avec la Commission de protection des mineurs.”
Vatican: une victime d'abus sexuels démissionne – Marie Collins, dernière représentante des victimes au sein de… https://t.co/09B2z2p8UZ
— Actualités Suisse (@SuisseSUI) 1 mars 2017
Marie Collins n’est pas la première à quitter la Commission en dénonçant le manque de coopération de la Curie. Mais elle en était la dernière représentante des victimes
“La Commission chargée de parler des abus sexuels du clergé ne compte plus d’ancienne victime. Plusieurs personnes ont souligné qu’il était difficile d’imaginer une commission crédible sans ancienne victime”, estime Joshua McElwee, journaliste du National Catholic Reporter.
Marie Collins défend l’engagement du pape François, qui a donné en juin 2015 son feu vert à la création d’une instance pour juger les évêques. Instance qui n’a toujours pas vu le jour en raison de l’opposition de la Congrégation pour la Doctrine de la foi.