L'avenir post-Brexit de l'Union européenne s'annonce compliqué. Varsovie s'oppose à une Europe à plusieurs vitesses.
Lâchée par tous à Bruxelles mais chaleureusement accueillie à Varsovie. A son retour du sommet européen, la Première ministre Beata Szydlo a été félicitée vendredi soir par le président polonais pour sa ténacité.
La Première ministre a pourtant essuyé jeudi un véritable camouflet diplomatique.
La Pologne s’opposait à la réélection de Donald Tusk à la présidence du Conseil européen.
Mais seule contre tous, Varsovie a perdu la partie.
Sommet UE: la réélection de Donald #Tusk rend la Pologne furieuse https://t.co/2mkLpOTGPg par
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Cedsimon#AFP— Agence France-Presse (@afpfr) 9 mars 2017
Signe de son agacement, la Première ministre a refusé de signer les conclusions du sommet européen, en guise de représailles.
La Pologne s’est aussi élevée contre l’idée de lancer une Europe à plusieurs vitesses après la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.
Une idée qui divise le Vieux Continent et qui ne ne satisfait pas le président de la Commission européenne.
_“Le Brexit, ce n’est ni la fin de l’Union européenne, ni la fin de tous nos développements, ni celle de nos ambitions continentales, a expliqué Jean-Claude Juncker.
J’ai eu l’impression en parlant avec mes collègues et en écoutant le débat que nous avons eu qu’au contraire, le Brexit encourage les autres pays à aller de l’avant, malheureusement sans les Britanniques._
Sauf nouveau contretemps, Londres devrait officiellement enclencher dès la semaine prochainesa demande de sortie de l’Union européenne.
Les 27 se retrouveront quant à eux le 25 mars pour célébrer le 60ème anniversaire du traité de Rome.
Avec Agences