Les bureaux de vote viennent de fermer en Arménie.
Les bureaux de vote viennent de fermer en Arménie. Ces élections législatives marquent le début du système parlementaire dans le pays, depuis une réforme constitutionnelle votée en 2015.
Cette réforme, initiée par le président Serge Sarkissian, prévoit des changements radicaux à la fin de son second et dernier mandat, en 2018. Le président aurait un rôle plutôt honorifique et le premier ministre nommé par le Parlement verrait ses pouvoirs renforcés.
L’opposition y voit un moyen pour Sarkissian de se maintenir au pouvoir, en prenant la direction effective de son parti politique, le parti Républicain.
Son parti est donné en tête avec 46 % des votes, selon les premières estimations, face à une coalition des partis d’opposition menée par Gaguik Tsaroukian, l’un des hommes d’affaires les plus riches du pays, qui recueillerait, elle, 25 % des suffrages.
L’opposition dénonce des fraudes massives.
A la mi-journée, le ministère de l’Intérieur arménien a annoncé avoir reçu 320 plaintes pour violations des procédures de vote.
Avec AFP