Présidentielle en Iran : qui sont les favoris ?

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Par Euronews
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Le 19 mai, les Iraniens devront choisir entre six candidats, pour moitié des conservateurs, pour l'autre des réformateurs et modérés.

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Dans trois semaines, les Iraniens seront appelés aux urnes pour l‘élection présidentielle. Ils devront choisir entre six candidats, pour moitié des conservateurs, pour l’autre des réformateurs et modérés, qui ont été retenus par le Conseil des gardiens de la Constitution parmi un total de 1.636 candidats.

Hassan Rohani

Vainqueur surprise en 2013, Hassan Rohani se présente pour un second mandat. Agé de 68 ans, ce religieux modéré a permis à l’Iran de sortir de l’isolement international en concluant l’accord sur le nucléaire avec les grandes puissances, qui a abouti à une levée partielle des sanctions économiques.
Mais, avec un taux de chômage à 12 %, les effets tardent à se concrétiser. Et l’arrivée aux Etats-Unis de Donald Trump, qui s’est montré très critique vis-à-vis de l’accord sur le nucléaire, menace le redressement fragile du pays.

Ebrahim Raissi

Agé de 56 ans, le religieux conservateur, Ebrahim Raissi, est un proche du guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei. Figure montante au sein du pouvoir, il entend revivifier les valeurs de la Révolution islamique et se décrit comme proche des plus défavorisés. En matière de politique étrangère, il s’est dit partisan de “l’interaction avec tous les pays”, à l’exception d’Israël, dont l’Iran ne reconnait pas l’existence. Ebrahim Raissi a une longue expérience au sein du pouvoir judiciaire et il est à la tête de la puissante fondation de charité, Astan Qods Razavi.

Mohammad Bagher Ghalibaf

L’actuel maire de Téhéran, Mohammad Bagher Ghalibaf, se présente pour la troisième fois à l‘élection présidentielle. Il y a quatre ans, il était arrivé en deuxième position derrière Hassan Rohani, dont il critique vivement la politique économique. S’il est élu, il promet de créer cinq millions d’emplois et de multiplier par deux les revenus des Iraniens.

Eshaq Jahangiri

Les Iraniens pourront opter également pour le premier vice-président de Hassan Rohani, le réformateur Eshaq Jahangiri, 60 ans, qui est toutefois davantage perçu comme un candidat de soutien au pouvoir en place. Jahangiri devrait ainsi activement défendre le bilan du gouvernement dans les prochains débats télévisés.

La campagne électorale en Iran a tout juste débuté. Aucune tendance ne se dégage, compte tenu de l’absence de sondages publics. Le scrutin, qui aura lieu le 19 mai, pourrait être marqué par une forte participation.

Avec AFP

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