Les candidats ont jeté leurs dernières forces dans la bataille électorale.
Ce mercredi était le dernier jour de campagne au Royaume-Uni avant les législatives de ce jeudi.
Pour les candidats, c‘était la dernière occasion de glaner des voix.
La Première ministre Theresa May s’est ainsi rendue sur un marché à Londres. La leader du parti conservateur a ironisé sur ses adversaires travaillistes.
“Imaginez que nous perdions la majorité. Cela voudrait dire Jeremy Corbyn au 10 Downing Street, John McDonell au ministère de l’Economie… Quelle équipe ! Cela mettrait à mal notre économie. Et on sait bien qu’avec les travaillistes au pouvoir, ce sont toujours les travailleurs ordinaires qui paient les pots cassés.“
Theresa May, Première ministre britannique
Jusqu’au bout, le chef du parti travailliste Jeremy Corbyn a sillonné le pays dans l’espoir d’amplifier la dynamique de son parti, ces dernières semaines. Et de critiquer Theresa May sur le terrain sécuritaire.
“Quand la démocratie est menacée, la solution, ce n’est pas de s’en prendre à la démocratie, mais à la menace elle-même. Et cela passe par des moyens appropriés pour les forces de l’ordre. Theresa May est celle qui a supprimé 20 000 policiers. Et bien moi, je m’engage à en recruter 10 000 sur le champ.“
Jeremy Corbyn, chef du parti travailliste
Enfin, les libéraux-démocrates espèrent se redresser après la déroute des législatives de 2015. Mais leur position anti-Brexit a été releguée au second plan durant une campagne qui aura été dominée par les attaques terroristes.
Les enjeux de ces élections, vus de Bruxelles
Notre équipe de Bruxelles vous explique les enjeux des élections générales britanniques. Suivez l‘émission dans le player ci-dessus.