L'enquête sur la mort de deux jeunes femmes devant la gare St Charles à Marseille se poursuit
L’enquête sur la mort de deux jeunes femmes devant la gare St Charles à Marseille se poursuit, après la revendication du groupe Etat islamique. Les deux victimes, d’une vingtaine d’années ont été égorgée et poignardée à mort par un homme d’une trentaine d’année qui a crié “allah akbar” selon une dizaine de témoins. L’homme a été rapidement abattu par des militaires de l’opération sentinelle après sommations. Il a été identifié grâce à ses empreintes. Il était connu des services de police pour des faits de droit commun.
Le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, sur place hier après-midi, réagissait après avoir vu les bandes de vidéo-surveillance :
“Ce qui est étrange dans la vidéo, c’est que la personne commence par commettre le crime sur une première personne, puis il s’enfuit, et ensuite il revient sur ses pas pour tuer la seconde personne, donc voilà, c’est un élément d’interrogation en ce moment.“
À #Marseille nos militaires, policiers et marins-pompiers ont eu une réaction exemplaire.
— Gérard Collomb (@gerardcollomb) 1 octobre 2017
Je leur ai dit combien nous en sommes fiers. pic.twitter.com/G46wugVN3X
Des interrogations, donc, que l’enquête du parquet anti-terroriste de Paris devrait éclaircir une fois le profil et l’itinéraire du tueur déterminés. La revendication de Daech date d’hier soir, c’est son agence de propagande Amaq qui l’a annoncée via un communiqué, et le centre américain de surveillance des sites djihadistes qui l’a relayé.
L’enquête a été ouverte pour assassinats et tentative d’assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique.
“Profondément indigné par cet acte barbare, en peine avec les familles et les proches des victimes de Marseille”, a tweeté le président de la République Emmanuel Macron. La ministre des Armées Florence Parly a salué le “professionnalisme” des militaires qui ont abattu l’agresseur.
“Pour moi, c’est un attentat”, a déclaré le maire Les Républicains de Marseille, Jean-Claude Gaudin.
Profondément indigné par cet acte barbare, en peine avec les familles et les proches des victimes de Marseille.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 1 octobre 2017
Je salue les militaires de Sentinelle et les policiers qui ont réagi avec sang froid et efficacité.
La une de Nice-Matin du lundi 2 octobre 2017
— Nice-Matin (@Nice_Matin) 1 octobre 2017
Daesh revendique l’attaque qui a fait deux victimes à Marseille pic.twitter.com/NWHnLmXXJq