Climat politique toujours confus au Kenya, le ministère de l'Intérieur interdit les manifestations à Nairobi, Mombasa et Kisumu après les violences d'hier
Au Kenya, le ministère de l’Intérieur vient d’interdire les manifestations à Nairobi, Mombasa et Kisumu. Hier, une nouvelle manifestation de l’opposition avait fait une vingtaine de blessés dont un grave à Kisumu. Des violences qui viennent brouiller un peu plus le climat politique très incertain du pays. La commission électorale a annoncé hier que les 8 candidats en lice pour le scrutin présidentiel d’août dernier pouvaient finalement se représenter le 26 octobre prochain.
A deux semaines des nouvelles élections, nul ne sait s’ils pourront effectivement le faire, alors qu’ils n’ont pu mener campagne. Elle a aussi fait savoir que le leader de l’opposition Raila Odinga n’avait pas officialisé son retrait auprès de ses services. L’opposition désavoue la commission électorale et demande sa refonte avant tout nouveau scrutin. Odinga voudrait que l‘élection du 26 octobre soit même annulée.
Le président sortant Uhuru Kenyatta fait tout pour qu’elle ait lieu, y compris faire voter une nouvelle loi électorale. Kenyatta se montre confiant, sûr de l’emporter. Sa victoire du 8 août avait été invalidée par la cour suprême kényane.
Tuko Pamoja! pic.twitter.com/8V01VZFCpM
— Uhuru Kenyatta (@UKenyatta) 12 octobre 2017
Après le retrait d’Odinga, l’Union africaine encourage le Kenya à clore son processus électoral dans le calme https://t.co/pnmHVTzpew
— Africapostnews (@africapostnews) 12 octobre 2017