Avec AFP
Un manchot Adélie s’interpose entre des juvéniles et un pétrel (photo L. Gasking). Autres photos splendides par ici:https://t.co/TkOdOG8DDYpic.twitter.com/LbJQFwkc1h
— Gregory Schwartz (@SchwartzGreg) 7 avril 2017
Excellents nageurs, ils se portaient plutôt bien dans l’Est Antarctique. Mais sur le continent blanc en général, ils sont menacés par le changement climatique. La fonte de la banquise et les glaces dérivantes affectent leur habitat, les petits sont adaptés à la neige mais pas à pluie et le réchauffement de l’eau influence l’abondance de leur nourriture.
Il y a quatre ans, la même colonie, qui comptait alors 20.196 couples, n’avait produit aucun poussin. L’hécatombe avait été provoquée par des niveaux de banquise plus importants, la pluie qui avait détrempé des poussins au plumage pas encore imperméable, et une rapide baisse des températures.
Les découvertes des chercheurs sont annoncées en amont de l’ouverture à Hobart, dans l‘île australienne de Tasmanie, de la réunion annuelle des 25 membres de la Commission pour la conservation de la faune et de la flore marines de l’Antarctique (CCAMLR).
En 2016, un consensus avait été trouvé pour la création du plus grand sanctuaire marin au monde, en mer de Ross, sur plus de 1,55 million de kilomètres carrés, soit une aire plus vaste que la France, l’Italie, le Benelux, l’Allemagne, la Suisse et l’Autriche réunis.
La CCAMLR n‘était cependant pas parvenue à trouver un consensus sur un deuxième projet de sanctuaire couvrant un million de km2 dans l’est de l’Antarctique.
Le manchot Adélie en Antarctique – Thalassa https://t.co/PuhONqAvnG via
YouTube</a></p>— Danièle_favari (
daniele_favari) 31 mai 2017