En Antarctique, la glace fond encore plus vite

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Tous droits réservés Reuters/Alexandre Meneghini
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Par Euronews avec AFP
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Depuis cinq ans, les glaces de l'Antarctique fondent à un rythme presque trois fois plus élevé qu’avant. Une étude scientifique publiée dans le magazine Nature une nouvelle sonnette d'alarme et réclame des mesures pour enrayer le réchauffement climatique.

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La sonnette d'alarme résonne encore une fois en Antarctique.

Depuis cinq ans, la fonte des glaces s'est dangereusement accélérée à cet endroit. Avant 2012, le continent blanc perdait environ 76 milliards de tonnes de glace par an... Un chiffre qui a bondi à 219 millards, soit près de trois fois plus rapidement.

Cette découverte est le fruit d'une étude approfondie menée par 84 scientifiques et qui vient de paraître dans le magazine de référence Nature.

Après plus de deux décennies d'observations sattellites, le doute n'est désormais plus permis.

"L'Antarctique représente tellement de glace que si l'intégralité venait à fondre, le niveau des océans grimperait de 60 mètres. Ce que l'on voit, ce ne sont que les prémices. C'est une réalité : l'Antarctique augmentera les océans de plusieurs dizaines de centimètres durant le siècle à venir", explique le Professeur Martin Siegert, co-directeur du Grantham Institute (Imperial College London).

Si la tendance se poursuit, la fonte des glaces de l'Antarctique deviendrait la principale cause de la hausse du niveau des océans. C'est d'ores et déjà une menace pour les espèces animales et les centaines de millions de personnes vivant sur les zones côtières.

Les scientifiques réclament des décisions politiques fortes pour limiter le réchauffement climatique, principal responsable de la situation.

"Nous avons maintenant une image sans équivoque de ce qui se passe en Antarctique", souligne Eric Rignot, principal coauteur de l’étude et chercheur au Jet Propulsion Laboratory de la NASA. "Nous considérons ces résultats comme une sonnette d’alarme supplémentaire pour agir, afin de ralentir le réchauffement de notre planète", insiste le scientifique français.

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