Harcèlement sexuel : et si Trump était rattrapé par les accusations

Harcèlement sexuel : et si Trump était rattrapé par les accusations
Par Joël Chatreau
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
PUBLICITÉ

Tout le monde se souvient de la déclaration d’une rare vulgarité et obscénité de Donald Trump, alors “simple” Américain, richissime propriétaire d’un empire immobilier : il conseillait de “choper les femmes par la chatte”; “Quand t’es une star, s’empressait-il d’ajouter, elles te laissent faire”. C‘était en 2005 mais l’enregistrement filmé de cette déclaration, rediffusé alors que le candidat républicain à la présidentielle était en campagne, avait provoqué une vive indignation dans le monde entier.

Former ‘Apprentice’ star Summer Zervos subpoenas Trump’s campaign for all documents detailing assault claims https://t.co/zOuNtavcb9pic.twitter.com/xRfr089BVp

— Newsweek (@Newsweek) October 16, 2017

L’actualité sur le harcèlement sexuel est devenue brûlante avec l’affaire Harvey Weinstein, et selon des révélations du site d’information BuzzFeed News, les collaborateurs du désormais président des Etats-Unis, qui ont organisé sa campagne électorale, se voient astreints par la justice américaine à lui donner tous les documents, sans exception, en lien avec les accusations faites par plusieurs femmes à l’encontre de Donald Trump.

De la télé-réalité au réel harcèlement sexuel ?

Cette injonction judiciaire a été déclenchée à la suite d’une plainte en diffamation déposée par Summer Zervos, une ex-candidate de l‘émission de télé-réalité “The Apprentice” qui a été longtemps animée par Donald Trump en personne. La plaignante avait accusé le milliardaire de l’avoir caressée et d’avoir essayé de l’embrasser de force; cela aurait eu lieu dans un hôtel de Los Angeles, en Californie, en 2007.

Summer Zervos porte plainte :

Trump accuser demands release of documents on all his sexual assault allegations https://t.co/lC4UbAhRjrpic.twitter.com/wQ8nT7CPg1

— HuffPost Politics (@HuffPostPol) October 16, 2017

Le président américain avait balayé l’accusation, et celles d’autres femmes, d’un revers de la main en parlant de simples “propos de vestiaires”, et il avait retourné l’argument contre elles en les traitant de “menteuses”. Summer Zervos l’accuse donc à son tour d‘être un “menteur” et un “misogyne”. Il est écrit précisément dans la plainte que Donald Trump “a dénigré et diffamé Mme Zervos avec des déclarations mensongères”.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

L'enquête sur l'effondrement du pont de Baltimore s'accélère

Effondrement d'un pont à Baltimore : le bateau avait lancé un signal de détresse

La loi texane criminalisant l'entrée illégale sur le territoire de nouveau suspendue en cour d'appel