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Le parti populaire du jeune ministre des Affaires étrangères autrichien est arrivé en tête des élections législatives dimanche.
A 31 ans, celui qu’on surnomme “l’enfant prodige” de la politique a réussi son pari.
Il pourrait bientôt devenir le plus jeune chancelier de l’histoire d’Autriche
le plus jeune dirigeant de l’Union européenne.
Sébastian Kurz n’exclut aucune option, mais une coalition avec le parti d’extrême droite, FPÖ, est considérée comme l’hypothèse la plus probable.
Le parcours du jeune candidat conservateur étonne. Secrétaire d’Etat à vingt-quatre ans, il sera ministre des Affaires étrangères à vingt-sept; et c’est dans ce rôle qu’il excelle, en traitant d‘égal à égal avec ses homologues étrangers et en fermant la route des Balkans pendant la crise des réfugiés de 2015.
Né d’une mère enseignante et d’un père ingénieur, Kurz, l’enfant unique, a grandi dans un quartier populaire de Vienne.
A 16 ans, il rejoint l‘ÖVP et gravit les échelons de la section jeunesse, qu’il préside de 2009 à 2017.
Les Autrichiens se souviennent de sa campagne électorale locale de 2010 où il sillonnait les rues en hummer et distribuait des préservatifs noirs, la couleur du parti.
Aujourd’hui, l’Union européenne a les yeux rivés sur lui.
Quelle sera sa politique après une campagne centrée sur l’immigration ? Quels seront ses relations avec ses voisins européens ? Sebastian Kurz va devoir faire oublier son âge et jouer la carte de l’expérience pour pouvoir gouverner.