La deuxième session de l'élection présidentielle au Kenya se déroule mal : l'opposition boycotte le scrutin et des violences éclatent.
Journée de vote très violente au Kenya. Dans plusieurs villes du pays, comme sur ces images à Kisumu, la police a du tirer des grenades de gaz lacrymogène pour disperser la foule de partisans du candidat Raila Odinga, hostiles à cette élection. Dans ce comté comme dans trois autres, le scrutin a même été reporté à samedi.
En fin d’après-midi, le bilan de ces violences était de trois morts.
Le premier scrutin présidentiel du 8 août avait été invalidé pour irrégularités.
Ce deuxième vote est boycotté par l’opposition, dont certains militants n’ont pas hésité à bloquer et à faire fermer certains bureaux de vote.
Et dans les circonscriptions ouvertes, l’enthousiasme n‘était pas de la partie. Il faut dire que depuis cet été la crise politique s’est installée, et qu’au moins 40 personnes ont été tuées, la plupart dans la répression brutale des manifestations par la police.
Sans participation de l’opposition, ce scrutin devrait voir la réélection d’Uhuru Kenyatta, le président sortant.
Les observateurs, eux, sont moins nombreux sur le terrain, en raison de la crainte des violences.
Une publication partagée par Christine Tyler | كريستين (@christinetyler) le 26 Oct. 2017 à 0h55 PDT