Le Premier ministre français a rencontré les forces de l'ordre à la Tour Eiffel, alors que prend fin ce mercredi le régime de l'état d'urgence, qui avait été mis en place au lendemain des attentats du 13 novembre à Paris, il y a près de deux ans.
PUBLICITÉLe Premier ministre français Édouard Philippe a rencontré les forces de l’ordre à la Tour Eiffel, alors que prend fin ce mercredi le régime de l’état d’urgence, qui avait été mis en place au lendemain des attentats du 13 novembre à Paris, il y a près de deux ans.
Mais le chef du gouvernement français l’assure : il ne s’agit pas d’abaisser le niveau de sécurité, alors que la menace demeure particulièrement élevée :
“Je sais que le fait que l’état d’urgence soit venu à son terme conduit un certain nombre de citoyens à redouter que l’intensité de l’effort que nous livrons au service de la sécurité puisse baisser. Il n’en est rien, bien au contraire. Les Français vont continuer à voir dans les rues, des militaires, des policiers, des gendarmes, dans le cadre de l’opération Sentinelle.”
L‘état d’urgence est remplacé par une nouvelle loi antiterroriste qui transpose dans le droit français certains dispositifs du régime d’exception. Le texte renforce ainsi les pouvoirs des préfets pour des fermetures de lieux de culte, des assignations à résidence, des perquisitions ou des surveillances électroniques, en cas de menace. Il maintient, par ailleurs, un niveau important de possibilités de contrôles aux frontières.
Certains dénoncent le caractère “liberticide” de cette loi qu’Emmanuel Macron a tenu à défendre devant la Cour européenne des droits de l’Homme. Le président français a assuré qu’elle serait évaluée dans deux ans et modifiée si nécessaire.