Newsletter Newsletters Events Évènements Podcasts Vidéos Africanews
Loader
Suivez-nous
Publicité

Nuage radioactif : la piste kazakh évoquée

Nuage radioactif : la piste kazakh évoquée
Tous droits réservés 
Par Euronews
Publié le
Partager cet article Discussion
Partager cet article Close Button

Si la contamination s'est atténuée depuis la mi-octobre, l'origine des rejets n'est toujours pas connue.

PUBLICITÉ

L’information n’avait pas fait la Une des médias en septembre dernier : pourtant, jusqu’à la mi-octobre, un nuage radioactif a bel et bien traversé le continent européen.
Un mois plus tard, l’Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) – qui avait rapidement diligenté une enquête – vient de publier son dernier rapport quant à cette contamination.

Comme l’IRSN l’indiquait déjà le 3 octobre, les niveaux de ruthénium 106 qui ont été détectés dans l’atmosphère européenne étaient sans conséquence, tant pour la santé humaine que pour l’environnement, assure l’Institut qui confirme par ailleurs qu’après le 13 octobre cette contamination s’est résorbée.
Le ruthénium est un isotope d’un métal de la famille des platines, un produit de fission issu de l’industrie nucléaire aussi utilisé dans le domaine médical.

Mais d’où venait cette contamination ? Le mystère reste entier. En procédant à des recoupements à partir des cartes météorologiques, l’IRSN a procédé à des simulations afin de localiser la zone “la plus plausible” de rejets qui serait située entre le fleuve Volga et les montagnes de l’Oural soit entre la Russie et le Kazakhstan. Mais l’exploitant des centrales nucléaires russes a démenti un quelconque incident sur ces installations. Quant aux autorités kazakhs elle n’auraient pas encore répondu aux demandes d’informations.

Detection of #Ruthenium 106 in France and in Europe in late September : Results of IRSN’s investigations and updated information on the plausibility of the origin of the releasehttps://t.co/C5ztzDniiD pic.twitter.com/1cMDrSxobk

— IRSN France (@IRSNFrance) 9 novembre 2017

Première certitude : cette contamination n’est pas due à un rejet d’un réacteur nucléaire car d’autres radionucléides auraient alors été détectés dans l’atmosphère, ce qui ne serait pas le cas. En revanche la contamination a atteint des seuils importants dans la région où s’est produit l’incident (entre 100 et 300 térabecquerels). Selon l’IRSN, il s’agirait donc d’un rejet par “des installations du cycle du combustible nucléaire ou de fabrication de sources radioactives”.

Le nuage radioactif détecté en France en octobre pourrait être d’origine russe https://t.co/NH3qCuTXKR pic.twitter.com/sT5TrvzkUG

— L’Express (@LEXPRESS) 10 novembre 2017

Seconde certitude : si un tel événement s’était produit en France les autorités auraient alors déclenché “localement” la mise en œuvre de “mesures de protection des populations sur un rayon de quelques kilomètres” autour des lieux du rejet. Des mesures spécifiques auraient également été prises concernant la production des denrées alimentaires produites “dans un rayon de quelques dizaines de kilomètres autour du point de rejet”. Nul ne sait à ce stade si des mesures similaires ont été mises en œuvre dans la région où s’est produit l’incident.

C.Ga.
Avec Agences

Accéder aux raccourcis d'accessibilité
Partager cet article Discussion

À découvrir également

Fukushima : un robot repère du combustible fondu

Redémarrage de la seule centrale nucléaire de Taïwan : le référendum échoue, faute de votants

Nucléaire iranien : Téhéran s'apprête à reprendre les négociations avec Paris, Londres et Berlin