Le Liban attend avec anxiété le retour de Saad Hariri

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Par Euronews
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Le Premier ministre, démissionnaire, est toujours en Arabie Saoudite, où il a dit ce dimanche soir être "libre de ses mouvements".

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“Nous sommes tous avec toi”. Sur ce panneau, à Beyrouth ce matin, le message de ses compatriotes à Saad Hariri, le Premier ministre libanais démissionnaire toujours absent du pays, est clair. mais il cache mal une certaine inquiétude ici. Quand va t-il rentrer ? Lui-même a déclaré hier soir à la télévision saoudienne qu’il serait de retour à Beyrouth dans les prochains jours.

“Il a dit qu’il revenait et nous l’attendons, dit cette jeune femme. Quoi qu’il décide, nous sommes tous avec lui”.

De nombreux participants au marathon de Beyrouth ont décidé de soutenir leur premier ministre démissionnaire, Saad Hariri, qui se trouve toujours en Arabie saoudite dans des circonstances nébuleuses. • Sur la ligne de départ, un panneau affichait une photo de l’ancien premier ministre avec le message « Nous vous attendons tous » et des pancartes tenues par des coureurs disaient « Rendez-nous notre premier ministre ». • L’évènement est habituellement un moyen de soutenir la recherche médicale ou les droits de la personne. Cette année, il est plutôt question de l’absence de M. Hariri, qui n’avait pas été vu ni entendu depuis le 4 novembre dernier, date où il a annoncé depuis Riyad sa démission. Depuis, des rumeurs voulant qu’il était possiblement retenu contre son gré en Arabie saoudite circulaient. • Peu après le marathon, le premier ministre démissionnaire du Liban a déclaré qu’il « rentrera au Liban bientôt » et se dit « libre » en Arabie saoudite. Il a également indiqué que son rapport avec le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed Ben Salmane était « excellent et privilégié », lors d’une entrevue depuis Ryad avec une chaîne de télévision libanaise. . ?: Reuters/Jamal Saidi, Getty Images/AFP/Anwar Amro . . . #liban #lebanon #pm #primeminister #premierministre #beyrouth #marathon #politics #politique #arabiesaoudite #saudiarabia #saadhariri #courseapied #course #running #runningforyou #demission #resign #retour #interview #entrevue #mysterious #mystere #mystère #rumor #rumeur

Une publication partagée par Radio-Canada Information (@radiocanadainfo) le 12 Nov. 2017 à 12h18 PST

Mais d’autres Libanais, clairement, ne sont pas dupes. Sans la nommer, ce jeune homme semble accuser l’Arabie Saoudite de manipulation : “Honnêtement, je suis un fan de Cheikh Saad, mais hier, ce n‘était pas lui qui parlait. Il avait l’air très fatigué et il n‘était pas du tout relaxé. Nous espérons le meilleur, puisse t-il revenir sain et sauf, que nous soyons rassurés à son sujet”.

La diplomatie européenne, de son côté, choisit de rester très prudente. “Pas d’ingérence” semble être le mot d’ordre, en tous cas pour Jean-Yves le Drian, ministre français des Affaires Etrangères : “Nous sommes préoccupés de la situation au Liban parce que le Liban a une longue histoire avec la France, a t-il déclaré à son arrivée au Conseil Européen. Nous sommes soucieux de sa stabilité, de son intégrité, de la non-ingérence et du respect de la constitution”.

Paris a appelé à une stabilisation la plus rapide possible du gouvernement libanais.

Si le Liban était déstabilisé, toute la région le serait. Au nom de son intégrité, le pays a besoin du Premier ministre Saad Hariri. pic.twitter.com/soE2JbBi17

— Manuel Valls (@manuelvalls) November 13, 2017

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