Quelques mois avant des élections cruciales au Cambodge, la Cour suprême a décidé d'interdire le principal parti d'opposition, une décision dénoncée par l'Union européenne et les Etats-Unis.
Le Cambodge est sous la pression de la communauté internationale, après la décision de la Cour suprême d’interdire le principal parti d’opposition, quelques mois avant des élections cruciales.
Cette décision, dénoncée par l’Union européenne et les États-Unis, s’ajoute à l’inculpation début septembre de Kem Sokha, le chef du principal parti d’opposition, pour “trahison et espionnage”. Une accusation passible de 30 ans de prison. Par ailleurs, cette semaine, plus d’une centaine de membres de ce parti ont été interdits de vie politique pendant cinq ans.
Au pouvoir depuis 32 ans, le Premier ministre cambodgien Hun Sen est accusé de vouloir faire place nette avant les législatives de juillet. L’opposition appelle la communauté internationale à prendre des sanctions financières.
Avec AFP