L’Égypte, en état de choc, entame une deuil de trois jours. Au lendemain de l'attentat qui a fait plus de 300 morts et 130 blessés, toutes les mosquées du pays ont dédié la prière aux victimes de ce carnage, l‘attaque la plus meurtrière dans l'histoire récente du pays.
L'attentat a eu lieu au moment de la prière du vendredi dans la mosquée de Bir al Abed dans le nord du Sinaï. Les assaillants, une quarantaine d'hommes, ont fait exploser une bombe avant de tirer à l'arme automatique sur les fidèles. Un massacre aussitôt condamné par la communauté internationale.
Quelques heures après l'attaque, l'armée égyptienne a mené des frappes aériennes dans la zone de l'attentat, là où les forces de sécurité combattent la branche égyptienne de Daesh. L'attaque n'est toujours pas revendiqué mais pour les autorités égyptiennes, elle porte la marque du groupe ultra-radical.
Conformément à la tradition musulmane, toutes les victimes de l'attaque ont été inhumées samedi.
Parmi elles, des adeptes du soufisme, considérés comme des hérétiques par les fondamentalistes comme Daesh.