En dépit des difficultés politiques entre les autorités turques et les Etats membres, Ankara veut conserver ses relations avec l’UE.
Malgré les tensions la Turquie veut maintenir ses liens avec les Européens. C'est dans cette optique que le ministre turc chargé des Affaires européennes, Ömer Çelik, a rencontré à Bruxelles la cheffe de la diplomatie de l'Union, Federica Mogherini.
Pour la rapporteure du Parlement européen sur la question turque, Ankara doit agir rapidement si le pays veut maintenir ses perspectives européennes. "2019 sera une année cruciale pour l'avenir des relations entre l'Union européenne et la Turquie. Le gouvernement turc a un an pour améliorer la situation interne, rétablir l'Etat de droit dans le pays", souligne Kati Piri. Ce n’est qu’à ces conditions qu’il sera possible d’envisager une reprise des discussions d’adhésion précise l’eurodéputée.
Le Parlement européen sera renouvelé en 2019. La même année la Turquie organisera des élections législatives et présidentielles. Mais avant cela, la Bulgarie, qui assure la présidence de l'Union, veut normaliser les relations avec Ankara.