L'analyse de la journaliste de NBC News Kristen Welker, depuis Washington.
C'est un passage attendu pour tout président des Etats-Unis. Le 45ème d'entre donnait son premier discours sur l'état de l'Union mardi soir.
Face au Congrès, Donald Trump s'est rêvé fédérateur, tout en gardant sa trajectoire. L'analyse de la journaliste de NBC News Kristen Welker, depuis Washington :
"Après une première année de mandat tumultueuse, le président Trump a tenté de donner un nouvel élan en déclarant que l'état de l'Union est "fort, car notre peuple est fort". Le président a vanté sa victoire fiscale et les avancées de l'économie et demandé au Congrès de voter un plan d'investissement dans les infrastructures de 1 500 milliards de dollars. Il a aussi appelé à l'union bipartisane sur l'immigration, en évoquant un plan qui offrirait à certains sans papiers ("Dreamers") la citoyenneté tout en finançant le mur à la frontière mexicaine. Mais le président a parfois dessiné un pays en état de siège : un clin d’œil à sa base et à la rhétorique de sa campagne. Sans surprise, il a été dur avec la Corée du Nord mais n'a pas mentionné le rôle de la Russie dans les dernières élections américaines, ni l'enquête en cours. Pour ce qui est du reste de la semaine, le président rompt avec la tradition à la Maison Blanche. Au lieu de prendre la route pour vendre son message sur l'état de l'Union, il restera à Washington pour une série de réunions".