L'ancien leader du SPD a préféré abandonner ses prétentions aux ministère des Affaires étrangères, après les pressions de son parti.
Il voulait piloter la diplomatie allemande, mais Martin Schulz, a finalement été poussé vers la sortie par son propre parti.
Alors qu’il avait promis pendant la campagne de ne pas participer à un gouvernement dirigé par Angela Merkel, ses prétentions aux Affaires étrangères ont été très mal reçues par la base du SPD : c'est pourtant elle qui doit donner son feu vert à la réalisation d’une grande coalition.
Schulz se tire une balle dans le pied
Celle qui prendra la place de Schulz à la tête des sociaux-démocrates, Andrea Nahles, a salué les avancées de son prédécesseur dans les négociations avec le camp d’Angela Merkel. Mais aujourd’hui, c’est bien lui qui s’est tiré une balle dans le pied.
Reste à savoir si son sacrifice portera ses fruits : les militants du SPD jugeront de la viabilité de l’accord de coalition, du 20 février au 2 mars.