Espion empoisonné : la piste russe

Espion empoisonné : la piste russe
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Un expert italien proche de plusieurs services de renseignement fait le lien avec l'assassinat d'Alexandre Litvinenko, un autre espion russe empoisonné en 2006.

Après l'empoisonnement d'un ancien espion russe au Royaume-Uni, Euronews a interrogé Mario Scaramella un spécialiste du renseignement qui fait un lien avec la mort d'Alexandre Litvinenko, un ex-agent russe assassiné en 2006 au polonium 210.

PUBLICITÉ

Mario Scaramella :"_L'affaire Litvinenko, qui était une très sale affaire, peut servir de comparaison parce que l'utilisation d'un mélange de substances comme le polonium 210 est très particulière : il faut une centrale nucléaire pour le produire, et bien sûr l'utilisation de ce type d'armes est tellement compliquée, si exclusive, compte tenu du niveau de contrôle du matériel, qu'il était assez facile d'identifier la responsabilité de l'État russe.
_

Avec le sarin et les gaz neurotoxiques, la situation est différente. Il n'est pas si difficile de trouver ce genre de poison. Bien sûr, ce qui est spécial, c'est l'utilisation de ce type d'armes: techniquement, il s'agit de l'utilisation d'armes chimiques de destruction massive.Donc, ce cela signifie que c'est quelqu'un au nom de la Russie qui perpétré une attaque terroriste avec une arme de destruction massive sur le sol britannique. C'est une menace tellement élevée qu'une fois de plus, ce n'est qu' à un très haut niveau qu'il est possible de prendre ce genre de décision. Donc : il a fallu un signal politique, même si techniquement c'est un peu différent."

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Arrestations pour espionnage au Royaume-Uni : Rishi Sunak dénonce des "interférences" de Pékin

En pleine contre-offensive, l'Ukraine accumule les soutiens financiers pour sa reconstruction

Espionnage : 13 ans de prison pour l'ex-gardien d'ambassade britannique pro-russe