Les réactions se multiplient après que la Grande-Bretagne a accusé la Russie d’avoir empoissonné l’ex-espion Skripal et sa fille.
La France a déjà exprimé sa solidarité avec le Royaume-Uni qualifiant cet empoisonnement « d'attaque totalement inacceptable » et elle a été suivie par Bruxelles.
« Nous sommes très préoccupés par la situation et par le verdict britannique. Le Royaume-Uni peut compter sur la solidarité de l'UE dans cette affaire », a dit Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission européenne.
Guy Verhofstadt, l’ancien Premier ministre belge, a lui aussi, exprimé, via Twitter, son soutien à Theresa May qui a prévu une réunion du Conseil de sécurité nationale mercredi pour répondre à la Russie.
Nigel Farage, l’ancien chef de file du Ukip britannique a fait, lui, une autre préconisation.
« Selon moi, Theresa May doit demander à s’entretenir avec Vladimir Poutine à Oslo ou Reykjavik, dans un endroit neutre, car il y a de nombreuses choses dont ils doivent discuter », estime l’eurodéputé britannique.
Pour l’eurodéputé Vert estonien, Indrek Tarand, en revanche, des sanctions sont déjà envisageables.
« Nous pouvons évidemment sanctionner financièrement les personnes soupçonnées ou impliquées dans ce genre d'activités. Je pense que c’est le bon moment pour y réfléchir », a-t-il estimé.