"Hawking a soulevé les merveilles de l'Univers"

La communauté scientifique mondiale pleure la disparition de l'un de ses plus éminents acteurs. Le physicien britannique Stephen Hawking est décédé ce mercredi matin à son domicile de Cambridge, où il était enseignant, à l'âge de 76 ans.

Spécialiste des trous noirs et de la relativité, Stephen Hawking souffrait de la maladie de Charcot, qui lui a été diagnostiquée à l'âge de 22 ans. Il vivait coulé à un fauteuil et s’exprimait grâce à un ordinateur

Le natif d'Oxford gagné la célébrité il y a 30 ans en publiant le best-seller "Une brève histoire du temps". Il est devenu au fil des années le scientifique contemporain le plus célèbre, enchaînant les discours et les rôles à la télévision.

"J'ai fait une apparition dans "The Big Bang Theory", et lui aussi, mais lui, il a ensuite tourné dans trois autres séries télé !" plaisiante l'astrophysicien américain George Smoot, Prix Nobel 2006.

"Quand nous participions à des conférences, ces discours étaient plus complets que les miens, les gens payaient plus cher leur place pour y assister. Mais ce qui l'a toujours dérangé, c'est que j'ai eu le Prix Nobel, et pas lui" se souvient le Pr. Smoot.

"Ce qu'il a fait, c'est soulever les merveilles de l'Univers, la curiosité, de l'endroit où nous vivons, nous les êtres humains, d'où nous venons, notre place dans l'univers. Il a apporté ça à des millions de personnes", se réjouit le professeur de physique et présentateur de télévision Jim Al-Khalili OBE.

Dans un communiqué, ses enfants lui prêtent ses mots : "Cet Univers ne serait pas grand-chose s’il n’abritait pas les gens qu’on aime", avant d'ajouter : "il nous manquera toujours".

L'Université de Cambridge a également rendu hommage à Stephen Hawking, évoquant "un héritage scientifique indélébile" et "une personnalité qui a inspiré des millions de personnes".

Sur lui-même, Stephen Hawking avait déclaré : "Les gens sont fascinés par le contraste entre mes capacités physiques très limitées et la nature extrêmement étendue de l’Univers que j’étudie".