Au Nigeria, le président de 75 ans veut briguer un nouveau mandat

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Par Euronews
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L'actuel président du Nigeria Muhammadu Buhari l'a fait savoir, il fait fi de ses problèmes de santé.

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Au Nigeria, le président Muhammadu Buhari compte se représenter l'an prochain.

A 75 ans, cet ancien général putchiste, élu président en 2015, fait fi de ses problèmes de santé alors que ses capacités physiques et intellectuelles ont plusieurs fois été questionnées en raison d'absence répétées à des moments importants du pays.

Ses promesses de lutter contre la corruption endémique du pays et contre le groupe djihadiste de Boko Haram avaient séduit les électeurs. Mais sa présidence aura été ternie, dès le début de son mandat, par les inquiétudes sur sa santé.

Plusieurs "couacs"

Lors du sommet du G7 en juin 2015, où il était invité par la chancelière allemande Angela Merkel, il l'appela "Présidente Michelle d'Allemagne de l'Ouest".

En mai 2016, il apparaissait déjà affaibli lors d'un sommet international pour la sécurité à Abuja et annulait plusieurs voyages présidentiels, avant de s'envoler à Londres passer des examens médicaux pour une "infection de l'oreille".

En janvier 2017, le président repartait dans la capitale britannique faire des "contrôles de routine". A son retour huit semaines plus tard, très amaigri et affaibli, il avouera n'avoir "jamais été aussi malade".

Début mai, il repart pour la Grande-Bretagne, une heure après avoir reçu 82 lycéennes de Chibok, kidnappées trois ans auparant par Boko Haram. Cette libération, négociée avec le groupe jihadiste, représente sans doute sa plus grande victoire politique. Il rentrera chez lui plus de trois mois après, sans avoir jamais révélé la nature de sa maladie.

Le Nigeria est encore en grande difficulté économique et reste en proie aux tensions ethniques et aux violences de Boko Haram.

Les vacances à la tête de l'Etat représentent une inquiétude permanente : en 2010, le président de l'époque, Umaru Yar'Adua, est décédé de problèmes rénaux, cachés des mois durant, entraînant de grandes incertitudes et une paralysie politique.

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