Skripal : les enquêteurs donnent raison à Londres

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Par Euronews
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La Grande-Bretagne convoque une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU.

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Le Royaume-Uni a réclamé jeudi une réunion du Conseil de sécurité pour discuter des conclusions de l'enquête de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) sur l'agent innervant utilisé pour empoisonner l'ex-espion russe Sergueï Skripal et sa fille. La réunion devrait se tenir mercredi.

La requête britannique fait suite à l'annonce par l'OIAC que les analyses en laboratoires "confirment les découvertes du Royaume-Uni quant à l'identité de l'agent chimique toxique utilisé à Salisbury" (Angleterre) le 4 mars.

La substance chimique est d'une "grande pureté", a précisé l'organisation, basée à La Haye (Pays-Bas), sans toutefois établir de responsabilités. Le conseil exécutif de l'OIAC doit se réunir le 18 avril.

Londres a identifié la substance comme un agent innervant de la famille Novitchok, de conception soviétique, et a rendu Moscou responsable de l'attaque.

L'ambassadrice britannique Karen Pierce a relevé que les experts de l'OIAC "étaient explicitement d'accord avec l'analyse britannique. C'était un agent innervant de qualité militaire d'une grande pureté".

Elle a précisé à la presse que la rencontre de la semaine prochaine consisterait à informer le Conseil de sécurité de ces derniers développements, ce qui laisse présager qu'aucune action ne sera entreprise.

Lors d'une réunion le 5 avril demandée par Moscou, l'ambassadeur russe à l'ONU Vassily Nebenzia avait affirmé que "la Russie n'avait aucun lien avec l'empoisonnement des Skripal".

Moscou "a intérêt à la vérité plus que quiconque", avait-il ajouté. "On accuse sans preuve".

L'empoisonnement de Sergueï Skripal, 66 ans, et de sa fille Ioulia a suscité une vague historique d'expulsions croisées de la Russie et des pays occidentaux, concernant au total environ 300 diplomates.

M. Skripal est un ancien colonel du service de renseignement de l'armée russe qui a été condamné en 2006 pour "haute trahison", accusé d'avoir vendu des informations aux Britanniques. Il a bénéficié en 2010 d'un échange d'espions organisé entre Moscou, Londres et Washington, et s'est installé au Royaume-Uni. 

Avec AFP

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