L'ETA en quelques grandes dates

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Tous droits réservés REUTERS/Vincent West
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Par Euronews avec AFP
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Les attentats de l'ETA, née en 1959, ont visé policiers, responsables politiques ou représentants d'entreprises publiques, mais aussi des civils. Retour en quelques dates sur les faits marquants de l'organisation séparatiste basque.

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L'ETA (Euskadi Ta Askatasuna), "Patrie Basque et Liberté", voit le jour en 1959, en pleine dictature espagnole. Fondé par un groupe d'étudiants nationalistes, ce mouvement qui se positionne contre le régime franquiste va d'abord s'attirer une certaine sympathie de la population.

Quatorze ans plus tard, le 20 décembre 1973, l'ETA tue l'amiral Carrero Blanco, le chef du gouvernement du général Franco. Sa voiture est pulvérisée par une bombe à Madrid.

L'année 1975 est marquée par la mort de Franco et le retour de la démocratie. Deux ans après, une amnistie générale est prononcée pour les prisonniers politiques dont ceux de l'ETA.

En 1987, c'est l'attentat le plus meurtrier d’ETA. L'explosion d'une voiture piégée sur le parking du centre commercial Hipercor de Barcelone fait 21 morts et 45 blessés. Quelques mois plus tard, une autre voiture piégée tue 11 personnes près d'une caserne de la garde civile à Saragosse.

En 1989, première trêve. Mais les exigences formulées par l'organisation sont jugées inacceptables. Les pourparlers sont rompus et les attentats reprennent.

En 1992, une partie de l'état-major d'ETA est arrêté à Bidart en France. Dès lors, la coopération anti-terroriste franco-espagnole s'accentue.

Le 1erJuillet 1997, José Antonio Ortega Lara, fonctionnaire pénitentiaire, retrouve la liberté après avoir été retenu en otage pendant 532 jours par ETA. Quelques jours plus tard, le conseiller municipal conservateur Miguel Angel Blanco n'aura pas la même chance. Il est assassiné deux jours après son enlèvement par l'organisation. Six millions d'Espagnols descendent alors dans la rue pour protester contre ETA.

Les années qui suivent sont marquées par des séries d'attentats et de tentatives de négociations avec le gouvernement socialiste.

En 2010, la dernière victime de l'organisation sera un policier français tué lors d'une course poursuite en région parisienne, à Dammarie-les-Lys.

Le 8 avril 2017, l'ETA annonce son "désarmement total".

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