Les syndicats de cheminots reçus à Matignon

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Par Euronews avec AFP, Reuters
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Le Premier ministre Edouard Philippe a déjà promis de nouvelles "discussions en mai", la grève de la SNCF reprend ce soir jusqu'à jeudi matin.

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A Matignon, les échanges ont été finalement peu animés entre les syndicats de cheminots, en grève depuis un mois contre une réforme qu'ils jugent infondée, et un gouvernement qui ne dévie pas de son objectif initial.

Toute la matinée, le premier ministre français Edouard Philippe a rencontré tour à tour les syndicats de cheminots. C'était la première fois depuis le début de la grève.

Résultat, le chef du gouvernement a promis de nouvelles discussions en mai, et "cela a permis de repréciser certaines choses", mais, sur le fond, pas d'annonce.

Les syndicats espèrent qu'"une fois ces auditions passées, de vraie négociations seront organisées". Pour la CGT, il reste "encore trois semaines pour interrompre le processus parlementaire" avant l'examen du projet de loi de réforme ferroviaire au Sénat prévu à partir du 23 mai. "Le gouvernement ne nous semble pas ultra pressé de trouver une solution" ajoute le syndicat pour qui "tout est encore sur la table".

SUD-Rail, qui refuse de négocier "des accompagnements" au projet gouvernemental, organise une manifestation ce matin à Paris, près des Invalides, qui devrait se poursuivre à Montparnasse à la mi-journée.

Le 20 avril, quatre organisations syndicales (CGT-Cheminots, UNSA-Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT-Cheminots) avaient interpellé le premier ministre dans un courrier pour dénoncer la méthode employée par le gouvernement, regrettant le manque de concertation. Elles avaient alors signifié leur refus de participer plus avant aux discussions avec la ministre chargée des transports. Selon Matignon, cette rencontre est une main "tendue mais ferme". Mais Edouard Phillipe compte discuter de la dette, sans toucher à la réforme. « Nous ne reviendrons pas sur l’ouverture à la concurrence, nous ne reviendrons pas sur la réorganisation de l’entreprise ni sur la fin du recrutement au statut », répète le premier ministre.

Et ce alors que la huitième séquence de grève à la SNCF débute ce soir à 20H00 pour se terminer jeudi à 7H55.

Les syndicats ont d'ores et déjà promis une "journée sans cheminot" le 14 mai en cas "d'échec" des discussions.

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