Depuis l'annonce officielle d'une nouvelle épidémie mardi 8 mai, la fièvre hémorragique a fait un mort en République démocratique du Congo.
Depuis l'annonce de la nouvelle épidémie d'Ebola en République démocratique du Congo, une personne en est morte et 11 nouveaux cas de contamination ont été été rescensés par les autorités.
Avant l'annonce officielle mardi, 17 décès et 21 cas suspects avaient été enregistrés, provoquant la mobilisation du ministère de la santé.
"Le ministère a déployé une première équipe de 12 experts qui est arrivée mercredi à Bandaka afin de mener les premières enquêtes et d'organiser la réponse à apporter sur le terrain", a expliqué Oly Ilunga lors d'un point presse hier.
L'OMS a également débloqué un million de dollars pour stopper la propagation de cette fièvre hémorragique. C'est la neuvième épidémie de fièvre hémorragique auquel doit faire face la République démocratique du Congo depuis sa première apparition en 1976.
La dernière remonte à 2017 et avait été rapidement circonscrite.
L'épidémie d'Ebola la plus violente de l'histoire avait frappé l'Afrique de l'Ouest entre fin 2013 et 2016, causant plus de 11 300 morts sur quelque 29 000 cas recensés, à plus de 99 % en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone.
A l'origine, la fièvre hémorragique Ebola vient d'un virus qui se transmet par contact physique avec des liquides corporels infectés. Le gibier de brousse est considéré comme un vecteur potentiel.