Les États-Unis promettent à Téhéran des sanctions "sans précédent" si l'Iran refusait de se plier à douze conditions et notamment de cesser d'enrichir de l'uranium.
Washington pose douze conditions à Téhéran faute de quoi l'Iran ferait face à des sanctions "sans précédent".
Parmi ces conditions l'Iran doit cesser de développer des missiles balistiques, d'enrichir de l'uranium ou de s'ingérer dans les conflit régionaux.
La mise au point est signée Mike Pompeo
Mike Pompeo, secrétaire d’État américain : "L'effet des sanctions serait, dit-il, douloureux si le régime n'abandonnait pas la ligne inacceptable et improductive qu'il est la sienne et s'il ne rejoignait pas la société des nations. Cela conduirait alors à terme aux sanctions les plus fortes de l'histoire."
Le 8 mai dernier Téhéran avait fustigé la décision de Donald Trump de se retirer de l'accord sur le nucléaire iranien signé il y a trois ans par les grandes puissances.
Le nouveau volet de sanctions implique un effet collatéral qui inquiète notamment les Européens.
Mike Pompeo, secrétaire d’État américain : "Nous réalisons que le rétablissement des sanctions et la campagne de pression sur le régime iranien vont poser des difficultés économique à certains de nos amis. C'est également un défi économique pour l'Amérique, ces marchés nous intéressent nous aussi. Nous entendons les inquiétudes, mais nous tiendrons néanmoins pour responsable ceux qui réalisent en Iran des affaires interdites."
Le rétablissement total des sanctions implique pour nombre d'entreprises européennes présente en Iran de faire un choix : soit se retirer du marché iranien soit se voir interdire l'accès au marché américain.
Le secteur pétrolier iranien, qui a enregistré un net rebond depuis 2015, pourrait être particulièrement touché par ces nouvelles sanctions.