AC Ajaccio-Toulouse : barrage, polémiques et match à huis clos

AC Ajaccio-Toulouse : barrage, polémiques et match à huis clos
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Le match aller de barrage entre l'AC Ajaccio (Ligue 2) et Toulouse (Ligue 1) se joue mercredi à Montpellier (20h45), sur terrain neutre et à huis clos, après une polémique corse qui a enflammé la France. Épisode 3 à Montpellier. Le stade François-Coty d'Ajaccio suspendu après les incidents du pré-barrage contre Le Havre (L2), la Ligue de football professionnel (LFP) a choisi mardi, dans l'urgence, de valider la qualification de l'ACA contre Le Havre (2-2, 5-3 aux t.a.b.), malgré la plainte du club normand, et de faire jouer le match aller de barrage dans un stade vide, loin d'Ajaccio, au grand dam des dirigeants corses. "C'est une honte, ça ne répond à aucun cadre judiciaire, proteste le président du club corse Léon Luciani. On a joué 19 matches, ici, à Ajaccio, il ne s'est jamais rien passé. On a fait appel et on ira devant les tribunaux". Les dirigeants du HAC ne sont pas satisfaits non plus. Ils ont été déboutés mardi de leur demande de match gagné sur tapis vert. Vendredi, le pré-barrage n'avait pu se disputer, leur car ayant été attaqué par un groupe de supporters. Dimanche, la rencontre reportée a été très houleuse, avec cinq cartons rouges et un coup de pied au président du club normand, Vincent Volpe, dénoncé par Le Havre et corroboré par la députée de Seine-Maritime Agnès Firmin Le Bodo, présente dans les tribunes. - La polémique s'est étendue - Le président de l'AC Ajaccio, Léon Luciani, veut porter plainte contre le président du Havre pour dénonciation calomnieuse, et le club normand dénonce pour sa part l'agression de son dirigeant et les insultes racistes contre ses joueurs. En Corse, la polémique s'est étendue du monde sportif à la vie politique de l'île, suscitant une multiplication de réactions dénonçant du "racisme anti-corse". Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de l'île de Beauté a fustigé mardi dans un tweet "le climat d'hystérie anti-corse" et "les pressions politiques venues du plus haut niveau de l'État". Le Premier ministre et ancien maire du Havre Édouard Philippe s'est dit quant à lui "consterné" par les incidents. "Consterné par l'enchaînement des faits, consterné par la violence et la brutalité de l'arrivée au stade des joueurs havrais vendredi soir, consterné par la violence, la tension qui a régné aux abords du stade et dans le stade dimanche soir", a-t-il lancé dans son Facebook Live hebdomadaire, en estimant que "le football a perdu" dans cette affaire. Il lui reste une petite chance de se refaire, mercredi, et lors du match retour dimanche, à Toulouse.

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