Superordinateur : les Etats-Unis reprennent la main avec “Summit”

Superordinateur : les Etats-Unis reprennent la main avec “Summit”
Tous droits réservés Oak Ridge National Laboratory (ORNL)
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Par Vincent Coste
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Le supercalculateur “Summit” mis au point par l'entreprise américaine IBM, avec ses 200 pétaflops, est en passe de devenir le plus puissant du monde.

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La course à la puissance est relancée ! "Summit," un nouveau superordinateur, serait sur le point de s’emparer de la première place du classement des calculateurs les plus véloces du monde. Cette machine marquerait également le retour au premier plan des Etats-Unis.

En effet, "Summit", mis au point par l'entreprise américaine IBM, pour le compte du laboratoire national d'Oak Ridge dans le Tennesse, damerait le pion au supercalculateur chinois “TaihuLight” qui occupe actuellement la première place du TOP500, le classement des 500 superordinateurs les plus puissants du monde établi par plusieurs universités américaines et européennes. La mise à jour de ce classement devrait intervenir dans les prochains jours et entériner le nouveau podium.

Dans les faits, la puissance de "Summit" atteint les 200 pétaflops, soit la capacité de réaliser 200 quadrillions de calculs par seconde. Ce qui correspond, pour visualiser la chose, au chiffre 2 suivi de 26 zéros ! La machine américaine est ainsi deux fois plus rapide que TaihuLight, le "futur ancien numéro 1". A moins qu'une surprise ne vienne encore bouleverser la hiérarchie avant la publication du nouveau classement.

Oak Ridge National Laboratory (ORNL)

"Summit" occupe dans les locaux du laboratoire national d'Oak Ridge, dépendant du gouvernement des Etats-Unis (Département de l’Energie), l’équivalent de deux terrains de tennis. Le prix de ce montre a été évalué à plus de 200 millions de dollars. Son poids total est de 340 tonnes et pas moins de 15 000 litres d’eau par minute sont nécessaires pour le refroidir. Enfin, son architecture repose sur 9 216 processeurs IBM, épaulés par 27 648 cartes graphiques mises au point par Nvidia.

Lorsqu’il sera totalement opérationnel, les équipes pluridisciplinaires du centre de recherche d’Oak Ridge ont déjà prévu d’utiliser la puissance de calcul de “Summit” pour mener à bien différents projets portant sur l’astrophysique (étude des supernovas), la biologie et la médecine (étude sur les causes du cancer ou de la maladie d'Alzheimer).

La Chine super-puissance des superordinateurs

La Chine occupe la première place du dernier TOP500 établi en novembre dernier. En l'occurrence “l’empire du milieu” a placé 202 machines dans ce classement contre 143 pour les Etats-Unis. L’Union européenne occupe la troisième place avec 86 superordinateurs. La Commission européenne a d’ailleurs présenté un projet, baptisé EuroHPC avec plus de deux milliards d’euros de budget pour permettre à l’UE de développer des supercalculateurs encore plus performants.

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