Un cessez-le-feu a été signé dans le pays en guerre depuis 2013, mais les précédents n'ont pas été appliqués
Les deux ennemis jurés du Soudan du Sud, stylo en main, signant un cessez-le-feu supposé "permanent"... L'image est porteuse d'espoir dans un pays à genoux. Le président, Salva Kiir, et le chef de l'opposition armée, Riek Machar, s'engagent à le faire entrer en vigueur ce week-end.
Au Soudan du Sud, la guerre a débuté en 2013, deux ans après l'indépendance vis-à-vis de Khartoum, et malgré de multiples cessez-le-feu, elle n'a jamais cessé depuis, divisant le pays selon les appartenances ethniques et tribales.
La nouvelle trêve, qui n'inclue pas toutes les factions rebelles, prévoit le désarmement des civils, la libération des prisonniers, le déploiement de missions internationales pour superviser la cessation des hostilités et la mise en place d'un gouvernement de transition avant la tenue d'élections d'ici trois ans.
Le guerre civile dans cette nation, la plus jeune d'Afrique, a fait des dizaines de milliers de morts et quatre millions de déplacés. Son économie est dévastée et pour la remettre à flot, il faudra en premier lieu sécuriser et refaire tourner à plein les champs pétroliers.