Le Mexique vote

Le Mexique vote
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

88 millions d'électeurs doivent élire leur nouveau président. Le candidat de gauche est favori.

PUBLICITÉ

Ils sont près de 89 millions à être appelés aux urnes. Les Mexicains choisissent ce dimanche leur nouveau président et renouvellent les deux chambres du Congrès. Qui succédera à Enrique Peña Nieto et prendra les rênes d'un pays gangrené par la violence et la corruption ? 

Le favori des sondages s'appelle Andres Manuel Lopez Obrador. Militant historique de la gauche, il promet aux mexicains un "changement radical". Mais ses détracteurs le taxent de populiste sans réel plan pour appliquer ses promesses.

"Tout tourne autour de lui et de sa capacité personnelle à résoudre les problèmes", commente   l'analyste politique Fernando Dworak.

"Son discours et sa façon d'accéder au pouvoir ne sont pas très différents de Trump ou Chavez (...). Malheureusement, Lopez Obrador pourrait aussi exercer le pouvoir à travers ce type de discours", poursuit-il.

Et beaucoup s'interrogent sur la relation qu'il pourrait avoir avec le président Donald Trump sur des sujets aussi cruciaux que la crise migratoire ou la renégociation de l'Accord de libre-échange nord-américain (Aléna).

En face de lui, Ricardo Anaya, 39 ans, candidat d'une plateforme allant du centre gauche au centre droit. En bras de chemise, il vante sa modernité et ses références sont clairement de l'autre côté de la frontière américaine.

Et enfin, en troisième position, le candidat du Parti révolutionnaire institutionnel, formation politique qui a gouverné le pays durant près de 70 ans et qui devrait être sèchement battue,   emporté par une volonté de renouvellement.

La campagne a été extrêmement violente,  la plus meurtrière de l'histoire du Mexique : 136 politiques ont été assassinés dont certains candidats au Sénat. Aujourd'hui, des électeurs craignent même d'aller voter, de peur des répercussions.

Avec AFP

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Mexique : la caravane de migrants progresse vers les États-Unis

Mexique: un séisme de magnitude 5,8 secoue le centre-ville de Mexico

Mexique : Une figure LGBT retrouvée morte à son domicile