Les uns célèbrent le succès de la rétrocession de Hong-Kong, 21 ans après, d'autres dénoncent la mainmise de Pékin

Les autorités de Hong-Kong et de la Chine ont, dimanche 1er juillet 2018, célébré le 21è anniversaire de la rétrocession de l'ancienne colonie britannique au pouvoir, communiste, de Pékin. Dans son discours, la cheffe de l'exécutif de ce qui est devenu une Région administrative spéciale de la République populaire de Chine, Carrie Lam, a défendu les vertus du compromis entré en vigueur en 1997, connu sous la formule "un pays, deux systèmes".
Mais, alors que les dirigeants chinois avaient promis de préserver une large autonomie du territoire "pendant au moins 50 ans", la mainmise de Pékin n'a cessé d'augmenter, dénoncent, chaque année, des partisans d'une réelle indépendance, sinon juridique, du moins, factuelle de Hong-Kong. Et des garanties démocratiques.
Le mouvement a connu son apogée en 2014. Surnommé "révolution des parapluies", il avait vu des centaines de milliers de Hongkongais envahir la ville pendant deux mois, jusqu'à paralyser des quartiers entiers. Depuis, les opposants sont moins nombreux à se manifester. Dimanche, ils ont été moins de 10 000 à descendre dans la rue, selon la police. Cinquante mille, selon les organisateurs.