Des militants réclament la reconnaissance d'une journée d'hommage aux victimes, à l'occasion du 23e anniversaire du massacre, alors que le terme de "génocide", reconnu par la justice internationale, reste sensible dans le pays.
Ils réclament un geste de la Serbie pour qu'elle se souvienne elle aussi des victimes. Ce mardi, des militants pacifistes ont manifesté à Belgrade, pour commémorer les 23 ans du massacre de Srebrenica, et demander à ce que l'Etat serbe fasse du 11 juillet une journée d'hommage, comme l'ont fait avant lui la Bosnie et l'Union européenne.
Un chiffre : 8372, pour rappeler le nombre d'hommes et de garçons, des musulmans bosniaques, qui ont été tués par les forces serbes de Bosnie, en l'espace d'une dizaine de jours, pendant le conflit qui a déchiré l'ancienne république des Balkans.
Des troupes menées par Ratko Mladic, qui n'a jamais admis de responsabilité dans cet acte, considéré comme l'une des pires atrocités commises en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. L'ancien général, condamné à la prison à perpétuité pour "génocide" par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), sera bientôt jugé en appel à sa demande.