Mondial-2018: les Bleus en finale, une histoire de fou

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Dimanche à Moscou, l'équipe de France a remporté la finale de la Coupe du monde... C'était sa troisième. Et il se passe toujours des choses insensées quand les Bleus arrivent à ce stade de la compétition. . Et 1, et 2, et 3-0 12 juillet 1998, à Saint-Denis Brésil-France 0-3 "Sur les coups de pied arrêtés, ils sont assez dilettantes. Si vous êtes un peu futés et malins, essayez de bouger, de les perturber. Ils n'ont pas une rigueur de marquage énorme", conseille le sélectionneur Aimé Jacquet avant la finale contre le Brésil au Stade de France. Concentré, Zinédine Zidane écoute religieusement. C'est lui qui marquera les deux premiers buts de la tête, d'abord sur un corner d'Emmanuel Petit (27e), puis de Youri Djorkaeff juste avant la pause. Ces deux buts enivrent déjà tout un peuple, qui ne demandait que ça, mais qui doit encore attendre la seconde période avant d'accrocher enfin une étoile qui manque cruellement aux Bleus. Au retour des vestiaires, les Brésiliens lancent toutes leurs forces vers l'avant et retrouvent un peu d'espoir après l'expulsion de Marcel Desailly (67e) pour un deuxième carton jaune. Mais les Bleus, portés par leur public, résistent à tout et concluent même le score par un contre éclair et un ultime but d'Emmanuel Petit en fin de match (90e+3). "Et 1, et 2, et 3-0", hurle tout un pays qui fête ses héros. En face il y avait pourtant une incroyable collection de grands joueurs: Ronaldo, Rivaldo, Roberto Carlos, Bebeto, Leonardo... Mais la génération Zidane est née. . Coup de tête pour une défaite 9 juillet 2006, à Berlin Italie-France, 1-1 (5-3 aux tab) Un coup de boule et un grand sentiment de gâchis: voilà ce qu'il restera de cette défaite au goût amer pour les Bleus. Tout commence pourtant parfaitement dans cette soirée du 9 juillet à Berlin. Pour sa dernière apparition en Coupe du monde, le maestro Zidane peaufine son entrée sur scène dans cette finale. Six minutes après le coup d'envoi, Florent Malouda s'effondre dans la surface italienne, après une faute de l'autre homme du match, Marco Materazzi. La panenka sur le penalty, qui frappe la transversale mais franchit tout de même la ligne, bétonne la légende de "Zizou". Quelques minutes après le but français, Materazzi balance toutefois un coup de tête rageur sur corner et égalise. L'histoire va en retenir un autre. Pendant les prolongations, Zidane dégoupille à la 108e minute, après s'être chauffé avec Materazzi. "On jouait le même match, on avait marqué tous les deux mais lui était un grand champion et moi j'étais nul (...) C'est comme ça que j'ai perçu ses moqueries et j'ai réagi", racontera l'Italien dans une interview accordée à l'Equipe Magazine, en affirmant avoir lancé à ZZ "je préfère ta putain de soeur". Zizou craque et lui envoie, sur le torse, le coup de boule le plus célèbre du monde. Carton rouge. A sa sortie, le sélectionneur Raymond Domenech n'a pas un regard pour lui. La suite est terrible, spécialement pour David Trezeguet, le seul à manquer son penalty lors de la séance de tirs au but. Ses larmes et ses excuses devant la foule quelques jours plus tard place de la Concorde à Paris resteront elles aussi dans l'histoire. . Pluie de buts 15 juillet 2018, à Moscou France - Croatie, 4-2 Quelle image garder de ce match dingue ? Kylian Mbappé, 19 ans, qui a inscrit le 4e but de la France (4-1, 65e minute)? Il devient le deuxième plus jeune joueur de l'histoire à marquer dans une finale de Coupe du monde après Pelé en 1958. Le but contre son camp de Mario Mandzukic (1-0, 18e minute)? C'est une première dans une Coupe du monde. Les Bleus qui reprennent l'avantage (2-1, 39e minute), grâce à un but d'Antoine Griezmann sur penalty, après intervention de l'arbitrage assisté par vidéo (VAR)? Là encore, une première en finale d'une Coupe du monde. Mario Mandzukic qui réduit le score (4-2, 69e minute) sur une énorme erreur de Hugo Lloris ? Non, sans doute la joie de Didier Deschamps, capitaine des champions du monde 1998, de nouveau champion comme coach.

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