Une partition du Kosovo conduirait à la guerre selon son Premier Ministre

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Une partition du Kosovo entre zones serbes et albanaises conduirait "à la guerre", a mis en garde vendredi le Premier ministre Ramush Haradinaj.

Interrogé par des journalistes sur un échange de territoires entre Serbie et Kosovo, Ramush Haradinaj a répondu: "Pour moi, la division c'est la guerre. Je le dis sans hésiter, il est dangereux d'évoquer une division".

Jeudi, il avait déjà dit qu'il n'y aurait "pas de division, d'échanges de territoires ou de modification des frontières" entre le Kosovo et la Serbie.

Belgrade et Pristina viennent de reprendre leur dialogue pour tenter d'aboutir à un accord final normalisant leurs relations.

Avec notamment le soutien de Moscou, la Serbie refuse d'entériner l'indépendance de son ancienne province albanaise, déclarée en 2008 et reconnue par plus de 110 pays dont les Etats-Unis et 22 des 28 pays de l'Union européenne.

Parmi les sujets pendants, l'organisation institutionnelle des zones où vit la minorité serbe est particulièrement sensible.

Dans les presses serbe et kosovare, apparaissent depuis plusieurs mois des spéculations sur une partition du Kosovo en entités séparées, ou sur des échanges de territoires, dans le cadre d'une solution définitive sur le statut de ce territoire.

Sur une télévision locale, l'ambassadeur des Etats-Unis Greg Delawie a refusé de commenter cette option.

"En l'état, je ne vais pas m'étendre sur ce qui pourraient être les éléments d'un accord. Je ne pense pas que cela serait utile", a-t-il dit selon le verbatim en anglais de l'interview mis en ligne sur le site de son ambassade.

Si, faute de recensement, il ne s'agit que d'estimations, quelque 120.000 Serbes vivent encore au Kosovo, notamment dans le nord, ainsi que dans diverses enclaves dispersées sur le territoire.

La grande majorité des quelque 1,8 millions d'habitants sont des Albanais de confession musulmane. Dans le sud de la Serbie, les Albanais sont majoritaires dans la vallée de Presevo.

La guerre entre rebelles séparatistes albanais et forces de Belgrade (1998-99), a fait plus de 13.000 morts, dont environ 10.000 Albanais du Kosovo.

Elle s'est achevée quand l'Otan a mené une campagne de bombardements de la Serbie qui s'est terminée avec le retrait par Belgrade de ses troupes.

Le territoire a alors été mis sous administration internationale jusqu'à la déclaration d'indépendance de 2008.

L'Union européenne, dont le Kosovo et la Serbie entendent devenir membres, a fait de la normalisation de leurs relations une condition clé à leur éventuelle adhésion.

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