Tour de France: coup d'arrêt pour Bardet

Tour de France: coup d'arrêt pour Bardet
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Les espérances de Romain Bardet dans le Tour 2018 se sont brisées sur la pente du Portet où est arrivée la 17e étape, mercredi, lors d'une "journée terrible" pour le leader de l'équipe AG2R La Mondiale.

"Les jambes ne répondaient simplement pas", a déclaré l'Auvergnat, le visage très marqué.

"C'est la loi du sport", a répété le Français, sonné, après avoir souffert de maux de tête dans la dernière montée. "J'ai fait le maximum, j'ai eu une défaillance. Je n'étais pas bien, incapable d'accélérer, bridé."

Distancé par le groupe des favoris à 6 kilomètres de l'arrivée, Bardet a résisté de son mieux. Il a franchi la ligne une minute derrière le Britannique Chris Froome et l'Espagnol Mikel Landa mais à 1 min 48 sec du maillot jaune, le Gallois Geraint Thomas.

"Il n'a jamais baissé pavillon", a relevé le manager de son équipe, Vincent Lavenu. "Il s'est battu jusqu'au bout, il n'a pas pris un quart d'heure."

Mais, pour le meilleur Français des deux derniers Tours, qui a reculé de la 5e à la 8e place du classement, la déconvenue est forte.

- "Rebondir très vite" -

"C'est peut-être la plus grande déception depuis son début de carrière", a estimé Lavenu. "Il a eu une progression linéaire, il était toujours dans l'amélioration. Mais ça fait partie de la vie d'un athlète de haut niveau, il faut savoir l'accepter et rebondir derrière."

Vainqueur d'une étape de montagne lors des trois dernières éditions du Tour, le Brivadois est pour l'instant bredouille bien qu'il ait approché le succès, la semaine passée, dans la montée incadescente de l'Alpe d'Huez.

"Il reste une étape de montagne et Romain a cette capacité à rebondir très vite, de se refaire un moral rapidement", a espéré le manager de son équipe qui s'est refusé à tirer des conclusions à chaud, prématurées, sur les ambitions de son leader à l'avenir dans le Tour.

Bardet, présent sur le podium en 2016 (2e) et 2017 (3e), a préparé l'édition 2018 pour la gagner. Mais des multiples contre-temps ont contrarié sa marche en avant depuis le départ, entre une équipe affaiblie par les chutes et les abandons (Domont, Vuillermoz, Gallopin) et les incidents qui lui ont pompé de l'énergie à Mûr-de-Bretagne et sur les pavés de Roubaix.

"On ne remet pas en question cette chose-là (l'ambition de gagner le Tour à l'avenir), surtout à chaud", a conclu Lavenu. "Ce serait mal venu, on ne va pas baisser pavillon à la première déconvenue".

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Un début spectaculaire au Grand Chelem de Judo d'Astana

Grand Chelem de Judo de Douchanbé : la France et l'Italie en haut des podiums des poids lourds

Judo : le champion du monde suisse Nils Stump s'impose à Duchanbé