Le bilan des violences au Nicaragua s'alourdit à 317 morts

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Au moins 317 personnes, dont 23 mineurs et 21 policiers, ont été tuées dans les violences qui agitent le Nicaragua depuis avril, selon un nouveau bilan publié jeudi par la Commission interaméricaine des droits de l'homme (CIDH).

Ces chiffres ont été vérifiés par le MESENI, un groupe spécial de suivi de la situation créé par la CIDH, a précisé cet organe autonome de l'Organisation des Etats américains (OEA), basé à Washington.

La commissaire Antonia Urrejola, rapporteure de la CIDH pour le Nicaragua, a appelé le pays "à enquêter rapidement et de manière sérieuse sur chacun de ces crimes" et à mettre en place "un registre actualisé, fiable et transparent de tous les décès".

Selon la CIDH, le MESENI "a constaté et documenté (...) l'intensification de la répression et des dispositifs mis en place par les agents de la police nationale et des groupes parapoliciers".

Le Nicaragua est en proie depuis le 18 avril à un mouvement de contestation antigouvernementale durement réprimé. Le président Daniel Ortega est accusé d'avoir mis en place avec son épouse Rosario Murillo, qui occupe les fonctions de vice-présidente, une dictature marquée par la corruption et le népotisme.

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