Voile: Beyou met à l'eau son nouveau bateau aux allures de "dragster"

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"C’est le plus beau, c’est comme pour tes gamins !": Jérémie Beyou, 3e du dernier Vendée Globe, s'est enthousiasmé à la vue de son tout nouveau monocoque Charal (un Imoca de 18,28 m), mis à l'eau mardi à Port-la-Forêt, à 2 mois et demi de la Route du Rhum.

"Ca ressemble beaucoup à une naissance, le bébé est sorti du ventre. Maintenant, il faut rapidement qu’il apprenne à marcher", a souligné à l'AFP le skipper de 42 ans, qui a pu enfin voir avec du recul "quelle gueule" avait son bateau.

"Il a un côté agressif, un côté dragster. On a des lignes qui plongent, un tableau arrière assez rond, à la différence des anciens Imoca, plus cubiques. On voit beaucoup ces lignes sur des voitures de sports. Et puis il y a cette tête de taureau (logo de son sponsor), c'est du jamais vu", a-t-il raconté.

Devant de nombreux curieux et sous un ciel gris, le nouveau monocoque de 60 pieds, habillé de noir et d'argenté, est sorti mardi de son hangar équipé des foils, ses fameux appendices qui permettent aux bateaux de s'élever au dessus de l'eau pour en quelque sorte +voler+.

L'Imoca Charal, plutôt léger (près de 7 tonnes), n'avait pas encore la quille ni le mât, qui sera posé jeudi à Lorient.

"La sortie de l'atelier est un moment symbolique. C'est un moment où la vie s’arrête, les techniciens posent les outils et regardent le bateau sortir et prendre la lumière. Les choses sérieuses commencent à partir du matage", a indiqué Beyou.

Le triple vainqueur de la Solitaire du Figaro (2014, 2011, 2005) effectuera ses premières navigations dans la foulée avant une première compétition avec le Défi Azimut (21-23 septembre au départ de Lorient).

L'objectif est d'être fin prêt pour la course mythique en solitaire, la Route du Rhum (départ le 4 novembre de Saint-Malo) avec en ligne de mire le prochain Vendée Globe en 2020.

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