Ligue 1: Bordeaux-Monaco, un seul être vous manque...

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Toujours sous la houlette d'Éric Bedouet, intérimaire fidèle n'aimant pas la lumière, Bordeaux doit débloquer son compteur points en L1 contre Monaco dimanche (17h00) pour se rendre encore plus désirable avant les noces annoncées avec Thierry Henry.

Mardi prochain, on saura. Mais pas avant car il y a une procédure de licenciement engagée contre son futur ex-entraîneur uruguayen Gustavo Poyet, passé en vitesse vendredi matin au Château du Haillan à l'occasion de son entretien préalable avant divorce, sept mois à peine après son arrivée en Gironde.

Mardi prochain, on saura si Thierry Henry, légende d'Arsenal, recordman du nombre de buts en équipe de France, qui n'a encore jamais entraîné, prendra vraiment place sur le banc bordelais comme l'affirment les médias du monde entier convaincus de ce secret de Polichinelle.

Mais mardi prochain, où en seront les Girondins, bien partis (65 p.c de chances de se qualifier selon les statistiques en UEFA) pour atteindre la phase de poules de la Ligue Europa après leur nul vierge ramené jeudi de la Gantoise, et qui auront reçu la visite des Monégasques?

Guère agitée initialement, au grand dam de Poyet, leur intersaison s'est subitement accélérée après la vente annoncée du Brésilien Malcom à Barcelone qui, sur le papier, les a clairement affaiblis.

En sens inverse, leurs dirigeants actuels, en relation étroite avec le fonds d'investissements américain GACP qui deviendra propriétaire le 28 septembre, ont pris leur temps pour dénicher quelques talents. Ils ne sont cependant pas parvenu à attirer l'oiseau rare offensif (le Brésilien Pedro de Fluminense?) qui fait aujourd'hui cruellement défaut et rend l'ensemble friable aux yeux des observateurs et des supporteurs, inquiets de la tournure des événements.

- Besoin d'un guide -

La diatribe de Poyet contre sa direction après Mariupol, et ses conséquences, n'ont fait qu'accentuer ce sentiment de crainte, qui touche tout le monde. "Les joueurs sont aussi marqués par ça, il ne faut pas se leurrer", reconnait Bedouet qui espérait vendredi que son intérim, son quatrième en 13 ans avec le club au scapulaire, allait vite prendre fin.

"Ce serait mentir de dire que l'on fait abstraction de tout ça", confirme le gardien capitaine Benoît Costil. "C'est mieux de connaître assez vite le guide, où on va, avec qui on y va".

Si l'annonce des contacts établis avec Henry, aux réseaux et au carnet d'adresses conséquents selon le Haillan, a ranimé la flamme, pour l'heure il n'est pas là et à six jours de la fin du mercato, le temps presse vraiment.

Avec sa 18e place après deux journées, Bordeaux fait peine à voir et Monaco, qui réussit si bien au Matmut Atlantique ces derniers temps (4-0 en 2016, 2-0 en 2017), n'a rien de l'adversaire idéal pour se relancer.

"Monaco, c'est du très haut niveau. Il a un excellent entraîneur avec un rôle difficile. Il a des jeunes, change beaucoup de joueurs chaque année. Leur match à Nantes (victoire 3-1) est typique. Ils se font balader mais le résultat est là. Ce sont des tueurs. La moindre erreur se paiera cash", prévient Bedouet.

Pas évident quand on enchaîne les matches (7 depuis le 26 juillet), avec des compositions d'équipes qui diffèrent tout le temps entre les blessures des uns, les suspensions des autres, les méformes, sans parler des qualifications des recrues qui ont tardé à l'image du Nigérian Samuel Kalu. Bon courage au successeur...

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