US Open: horizon bouché pour les Bleus

Logo de l'US Open, à New York, le 3 septembre 2016
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A la dérive, les joueurs français, le N.1 Lucas Pouille en tête, redresseront-ils la barre à l'US Open (27 août-9 septembre) ? Ni leur été américain chagrin ni le tirage au sort chafouin n'incitent à l'optimisme.

Aucun quart de finale à se mettre sous la dent lors des trois premiers tournois du Grand Chelem de la saison : les Bleus n'avaient plus connu pareille disette depuis dix-huit ans. En 2000, Arnaud Clément avait évité le zéro pointé en ralliant ce stade de la compétition à New York.

Et seuls trois joueurs ont atteint la deuxième semaine en Majeur en 2018 : Gaël Monfils, Adrian Mannarino et Gilles Simon, tous à Wimbledon.

Comme à Roland-Garros et Londres, le camp tricolore est affaibli par le forfait de Jo-Wilfried Tsonga, opéré au printemps du genou gauche et dont la convalescence s'éternise.

. Pouille n'y arrive plus

A 24 ans, le N.1 français (17e mondial) enchaîne les déceptions en Grand Chelem cette saison: défaite d'entrée à l'Open d'Australie, au troisième tour à Roland-Garros, dès le deuxième à Wimbledon, à chaque fois contre des adversaires moins bien classés.

Depuis ses deux quarts de finale atteints coup sur coup à l'été 2016, à Londres et New York, qui lui avaient valu le trophée de la meilleure progression de l'année, le Nordiste n'a connu qu'une fois la deuxième semaine en Majeur, avec un huitième de finale à l'US Open il y a un an (perdu contre Schwartzman).

Au-delà, sa saison 2018 déçoit, ce qu'un hiver fructueux - titre à Montpellier, finales à Marseille et Dubaï en l'espace de quatre semaines - ne laissait pas présager. Depuis, Pouille n'a battu qu'un seul joueur du top 50 (Seppi, 49e, à Rome en mai). Au total, il s'est incliné dès son entrée en lice dans près d'un tournoi sur deux (8 sur 17).

Son été américain n'a pas été de nature à regonfler sa confiance : l'élève d'Emmanuel Planque n'a engrangé que deux victoires pour trois défaites.

A lui de profiter d'un premier tour contre l'Allemand Yannick Maden, issu des qualifications, pour se mettre en jambes et initier, peut-être, un renversement de tendance.

. Le mystère Monfils

C'est l'énigme tricolore : disparu de la circulation depuis un mois et son élimination au deuxième tour sur la terre battue de Hambourg, diminué par une cuisse douloureuse, Monfils (39e) n'est pas apparu ensuite sur le ciment américain. Tout juste l'a-t-on repéré sur les réseaux sociaux, tranquillement chez lui début août, puis à l'entraînement à Miami sur un cliché partagé par le Roumain Marius Copil il y a une semaine, et sur les courts de l'US Open jeudi.

Dans quelle forme se présentera le Parisien (31 ans) face au jeune Argentin Facundo Bagnis (18 ans), issu des qualifications ? Répétera-t-il un des coups d'éclat dont il a le secret ? Mystère.

. Tirage délicat

Federer à Melbourne, Nadal à Paris et Djokovic à New York, toujours au troisième tour : Richard Gasquet (25e), qui débutera contre le Japonais Yuichi Sugita (91e), n'a décidément pas de chance au tirage.

Et pour corser encore les choses, le Bitterrois (32 ans), victime d'une déchirure aux adducteurs il y a un mois à Hambourg et tombé d'entrée à Cincinnati, n'a aucune victoire sur dur américain cet été à son actif.

Comme Gasquet, d'autres Français ont hérité d'obstacles de taille tôt sur leur route : dès le deuxième tour, Benoît Paire (56e) pourrait défier Federer, Monfils, le Japonais Kei Nishikori, Simon (40e) se mesurer à Raonic, et Jérémy Chardy (46e) au finaliste 2017, le Sud-Africain Kevin Anderson.

Mannarino (29e) a lui pioché la jeune garde, avec l'Américain Frances Tiafoe (20 ans) d'entrée, suivi éventuellement de l'Australien Alex de Minaur (19 ans).

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. Garcia, espoir féminin

Une nouvelle fois, Caroline Garcia, N.6 mondiale, incarnera les meilleurs espoirs français, forte de son incursion dans le top 5 mi-août. Même si la N.1 française peine à franchir un cap dans les grands rendez-vous après son quart de finale à Roland-Garros et sa demi-finale au Masters en 2017.

Victorieuse de la Russe Maria Sharapova avec autorité et seulement battue par la N.1 mondiale Simona Halep à Montréal, mais surprise dès son deuxième match à Cincinnati puis New Haven, la Lyonnaise (24 ans) pourrait retrouver sa compatriote Kristina Mladenovic (53e) au troisième tour.

Mais méfiance d'entrée, face à la Britannique Johanna Konta, ex-N.4 mondiale redescendue au 46e rang, tombeuse au cours de l'été de la reine américaine Serena Williams.

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