Le Benfica va faire appel de son inculpation dans une affaire de corruption

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Par AFP
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Le Benfica Lisbonne va faire appel de sa mise en examen dans le cadre d'une affaire de corruption où il est soupçonné d'avoir eu accès à plusieurs informations de justice protégées par le secret de l'instruction, a annoncé mardi le club.

Le Benfica "a demandé l'annulation de sa mise en examen car elle repose sur des éléments illégaux et inconstitutionnels", a indiqué le club portugais le plus populaire dans un communiqué publié sur le site des autorités boursières.

L'annonce de la mise en examen du club lisboète avait été confirmée lundi par le ministère public. La justice portugaise soupçonne le Benfica d'avoir violé le secret d'instruction en ayant eu accès à plusieurs enquêtes en cours le concernant, ainsi qu'à des dossiers impliquant des clubs rivaux.

Cette enquête a déjà conduit à la mise en examen d'au moins cinq personnes, dont Paulo Gonçalves, le directeur du département juridique du Benfica, un agent de joueurs et des fonctionnaires du ministère de la Justice.

Parmi ces fonctionnaires, figure un informaticien que les enquêteurs soupçonnent d'avoir utilisé les mots de passe d'autres magistrats pour avoir accès à des informations de justice qu'il communiquait ensuite à Paulo Gonçalves, le directeur du département juridique du Benfica.

En mars dernier, Paulo Gonçalves s'était vu appliquer une mesure de contrôle judiciaire, lui interdisant de contacter les autres personnes impliquées dans cette affaire, tandis que l'informaticien du ministère de la Justice avait été placé en détention provisoire.

Paulo Gonçalves, bras droit du président Luis Filipe Vieira, est soupçonné notamment de délits de corruption active et passive, violation du secret d'instruction et de fraude informatique.

L'enquête ne dispose "d'aucune preuve qui permettre d'établir un lien (...) avec le conseil d'administration du Benfica", s'est défendu lundi soir le Benfica dans un communiqué.

Face à "l'absence absolue de preuves", le Benfica, qui se dit victime de "persécution", estime que la décision de la justice est "illégale" et a demandé à ce que le magistrat chargé de cette enquête soit dessaisi du dossier.

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