Top 14: Montpellier, des doutes à lever

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Le temps presse: après son remake cauchemardesque de la finale de juin contre Castres (20-25), à domicile, en ouverture du Top 14, Montpellier doit absolument lever les doutes samedi devant La Rochelle, toujours devant son public.

"A-t-on appris de nos erreurs commises en finale ? Je ne suis pas sûr que l'on ait compris certaines choses. On doit avoir une grosse envie de changer les choses et une autre façon de se comporter. On doit avoir une attitude plus dominante et plus agressive sur le terrain."

Si l'entraîneur Vern Cotter, peu habitué à montrer des signes d'impatience, hausse le ton, c'est que Montpellier, encore candidat légitime au titre, est sommé de réagir, dans un début de calendrier compliqué qui le verra ensuite en déplacement à Bordeaux et Lyon.

"On n'a pas la pression, mais on a besoin d'une victoire car on veut bien faire à la maison. Cela doit être une forteresse imprenable. Pour cela, nous devons mettre les bons ingrédients et signifier à nos adversaires que c'est dur de gagner ici", prévient le demi de mêlée Julien Tomas, leader naturel de retour à Montpellier après un exil de cinq saisons.

Le poids des absents et de l'échec en finale a lesté cette reprise du Championnat face à Castres, où le MHR a vu s'éteindre une invincibilité à domicile qui durait depuis le 20 mai 2017 et la défaite en barrages devant le Racing 92 (13-22).

"Même si on n'avait pas placé ce match sous le signe de la revanche, les mecs avaient encore les Castrais et la finale en tête", témoigne Tomas qui n'a pas vécu le cuisant revers au Stade de France (13-29).

Cotter, confronté par le passé à la malédiction des finales perdues avec Clermont (2007, 2008 et 2009), effectue le même constat mais ne veut pas céder à la fatalité. "On gardera cette finale en mémoire toute une vie. On ne peut pas l'avoir oubliée après deux mois", souffle t-il.

- "Remettre le cerveau à l'endroit" -

Si ces deux défaites coup sur coup face à Castres révèlent les failles d'une équipe en manque d'harmonie, Montpellier souffre aussi de la pléthore de blessures dans ses rangs.

Les deux 3e ligne internationaux Louis Picamoles et Fulgence Ouedraogo, qui ont repris l'entraînement après une opération à l'épaule en juin, le pilier géorgien Misha Nariashvili (genou), le centre sud-africain Jan Serfontein (jambe) ou l'ailier fidjien Nemani Nadolo (cheville) ne rejoueront pas avant la mi-septembre. Benoît Paillaugue (genou), Yacouba Camara (genou) et le sud-africain Jacques du Plessis (tendon d'Achille) patienteront, eux, jusqu'en décembre.

Pas étonnant donc que Montpellier ait manqué de puissance et d'efficacité devant Castres. La saison passée, Nadolo et Picamoles, forts de leur faculté à franchir les lignes, avaient inscrit presque un tiers (31) des essais de la meilleure attaque du Top 14 (98). "Certes, il y a des cadres, blessés, qui ne sont pas là pour guider l'équipe sur le terrain et tenir le groupe. Mais, quand tu vois l'effectif que l'on a, et les mecs sur le terrain, tout le monde peut être un leader. On doit prendre nos responsabilités sans se cacher et sans attendre que le copain fasse quelque chose", alerte Tomas.

"On doit remettre le cerveau à l'endroit et réfléchir à la manière d'aborder le match sans trop se préoccuper de La Rochelle", poursuit-il.

Cotter, lui, attend mieux des jeunes, auxquels il tend une perche, et surtout un autre état d'esprit: "C'est aux joueurs qui n'ont pas eu beaucoup de temps de jeu l'an passé de prouver que l'on peut compter sur eux. Pour ce match, on va revenir aux bases en étant plus virulent, plus simple et efficace. Il faut que l'on s'accroche encore quelques semaines". En attendant le retour des titulaires et des jours meilleurs.

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