Affaire Skripal : l'interview qui divise

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Par Euronews
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Le ministre britannique des Affaires étrangères, Jeremy Hunt, a qualifié l’interview des suspects de "théâtre politique".

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Londres et Moscou ont multiplié les piques jeudi, au sujet des deux Russes accusés d'avoir empoisonné l'ancien espion russe Sergueï Skripal en Angleterre. Ces derniers ont assuré à la télévision d'Etat russe être des touristes innocents victimes d'une "fantastique coïncidence".

Le ministre britannique des Affaires étrangères Jeremy Hunt a qualifié l’interview de "théâtre politique". "La dernière fois que l'armée russe a prétendu être en vacances, c'est quand elle a envahi l'Ukraine en 2014", a tweeté le ministre. 

Depuis Moscou, la porte-parole de la diplomatie s'en est tenue aux déclarations des deux hommes et accusé Londres... De mentir.

"Pourquoi disent-ils que c'était un mensonge? Qu'est-ce qui, précisément, est un mensonge ? Depuis la diffusion de cette déclaration, la partie britannique affirme que ces personnes n'existent pas, c'est cela qui est un mensonge", a dit Maria Zakharova devant la presse.

Jeudi, deux hommes ont donné une interview à Russia Today, une chaîne proche du Kremlin. Ils ont dit s'appeler Alexandre Petrov et Ruslan Boshirov, les noms avec lesquels ont voyagé en Angleterre les deux personnes accusées par Londres d'être des espions russes envoyés pour tuer Sergueï Skripal.

Mais à l'antenne, Alexandre Petrov et Ruslan Boshirov (les procureurs britanniques soupçonnent qu'ils s'agit de noms d'emprunt) ont assuré être des "petits entrepreneurs". S'ils reconnaissent avoir été à Salisbury au moment de l'attaque, les suspects disent y être allés pour visiter la ville et sa cathédrale.

Les deux hommes sont visés par un mandat d'arrêt émis par le Royaume-Uni.

Nouvelle étape dans la longue crise diplomatique qui oppose depuis le début de l'affaire le Kremlin à Londres et ses alliés occidentaux, les Etats-Unis ont confirmé jeudi préparer un deuxième train de sanctions économiques contre la Russie.

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