Solitaire du Figaro: les briscards de la course au large reviennent en 2019

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Ils ont tout vécu, tout gagné, tout découvert et pourtant les ténors de la course au large Michel Desjoyeaux, Loïck Peyron et Yann Eliès ont décidé de renouer avec leur premier amour, la Solitaire du Figaro, pour la 50e édition en 2019.

Créée en 1970, la course, sur laquelle les grands noms de la voile se sont aguerris, passera l'année prochaine dans une autre dimension avec un nouveau monocoque de série, le Figaro Bénéteau 3. Un jouet, ultra rapide grâce à ses +foils+ (appendices qui élèvent le bateau au-dessus de l'eau), qui a fait saliver les briscards.

"Pour des gens comme nous, l'occasion du changement de bateau est une occasion en or pour revenir jouer. Je reviens pour me faire plaisir, c'est une course que j'ai toujours adorée, le haut niveau est là. J'ai toujours dit qu'il était plus difficile de gagner la Solitaire du Figaro que le Vendée Globe", souligne à l'AFP Desjoyeaux, double vainqueur du Vendée Globe et triple vainqueur de la Solitaire.

Eliès a lui aussi une histoire forte avec la course, qu'il a également remportée 3 fois.

"Est-ce qu'à 45 ans on a encore envie de la Solitaire du Figaro ? Oui ! C'est à la fois un amour de jeunesse qui nous laisse des traces et des souvenirs indélébiles. Et puis c'est l'occasion de faire le point par rapport à la nouvelle génération", glisse Eliès, qui a découvert la course il y a 16 ans.

- 214.000 euros pièce -

La nouvelle génération est celle qui a grandi avec les foils, qui ont fait entrer la course au large dans une autre ère.

Et pour les organisateurs de la Solitaire - une compétition où tous les concurrents ont le même bateau - il était essentiel d'être dans l'ère du temps. Exit le Figaro Bénéteau 2, bienvenu au 3 !

Pour participer à la course en 2019, il faut être propriétaire de ce nouveau navire (10,85 m de long pour 3,40 m de large) soit un achat de plus de 200.000 euros.

"Le Figaro Bénéteau 3 a été annoncé à 154.000 euros versus 110.000 euros pour le 2 sauf que équipé avec l'armement de sécurité et électronique on est à 214.000 pour courir la première saison", relève le directeur de l'événement, Mathieu Sarrot.

Le carnet de commandes est déjà bien lancé, 52 bateaux seront sortis des chantiers en janvier prochain, à raison d'un navire par semaine. La chaîne de production pourrait tourner au moins 3 ans, selon les espérances de la direction de course. La production du précédent bateau, qui s'est faite en 2003 et 2004, avait atteint 91 modèles.

"Aujourd'hui, ils se revendent entre 45.000 et 65.000 euros, 16 ans après", indique Mathieu Sarrot.

Eliès a effectivement revendu son Figaro Bénéteau 2 50.000 euros. "C'est le bateau qui a le plus gros palmarès, c'est le king ! Il a gagné 10 étapes et 3 Solitaire du Figaro", dit Eliès, qui précise que le modèle 3 lui coutera en tout 250.000 euros, financés sur ses fonds propres.

Eliès tout comme Desjoyeaux cherchent des partenaires pour faire tourner la nouvelle machine sur le circuit Figaro. A la barre en 2019, ils devraient le louer pour les éditions suivantes à de jeunes loups ou transfuges de la voile olympique attirés par le large.

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